En définitive on peut considérer le groupe comme un microsystème psychosocial situé dans un cadre matériel et culturel. Ses deux faces, externe et interne, sont fortement intriquées ; les processus qui s'y déroulent relèvent d'une dialectique du désir et de la loi ; si celle-ci l'emporte, c'est le règne d'un formalisme ritualisé ; dans le cas inverse peut survenir une sorte de délire commun. Ces processus traduisent aussi le double travail de la conscience et de l'inconscient à travers le jeu des pulsions, des tensions et des régulations.
Jean Maisonneuve, La dynamique des groupes