Le désir c'est la connaissance différée, mais rendu visible déjà dans l'impatience du suspens où elle se tient.
Michel Foucault, Leçons sur la volonté de savoir
jeudi 29 novembre 2018
mercredi 28 novembre 2018
mardi 27 novembre 2018
N'en vouloir à personne
Quand la vie, nous envoie,
Dans les yeux, la poussière
Dans la peau, la peur,
Dans les mains la sueur
Rester debout
Quand la vie, nous envoie,
Dans la tête, la colère
Dans le cœur, de la peine
Dans le corps, la douleur
Rester debout
Et malgré tout
N'en vouloir à personne,
Et jusqu'au bout, être encore qui nous sommes
Prendre de coups et accepter la somme
Tout ce qui fait qu'on touche le fond et qu'on pardonne
N'en vouloir à personne
Quand la vie, nous envoie,
Dans les mains, de l'or
Dans les yeux, le rêve
Dans l'âme, de la peine
Être à genoux
Quand la vie, nous envoie
Dans le cœur de l'amour
Dans la peau, l'envie
Dans le corps, la vie
Être à genoux
Par dessus tout
N'en vouloir à personne
Et être heureux de ce que la vie nous donne
Et jusqu'au bout
Etre encore qui nous sommes
Tout ce qui fait qu'au fond de nous
Un cœur résonne
N'en vouloir à personne
Et malgré tout
N'en vouloir à personne
Et jusqu'au bout
Etre encore qui nous sommes
Prendre des coups et accepter la somme
Tout ce qui fait qu'au touche le fond
Et qu'on pardonne
Et malgré tout
N'en vouloir à personne
Et être heureux de ce que la vie nous donne
Et jusqu'au bout,
Etre encore qui nous sommes
Tout ce qui fait qu'au fond de nous
Un cœur résonne
Johnny Hallyday, album "L'attente", texte d'Isabelle Bernal
Quand la vie, nous envoie,
Dans les yeux, la poussière
Dans la peau, la peur,
Dans les mains la sueur
Rester debout
Quand la vie, nous envoie,
Dans la tête, la colère
Dans le cœur, de la peine
Dans le corps, la douleur
Rester debout
Et malgré tout
N'en vouloir à personne,
Et jusqu'au bout, être encore qui nous sommes
Prendre de coups et accepter la somme
Tout ce qui fait qu'on touche le fond et qu'on pardonne
N'en vouloir à personne
Quand la vie, nous envoie,
Dans les mains, de l'or
Dans les yeux, le rêve
Dans l'âme, de la peine
Être à genoux
Quand la vie, nous envoie
Dans le cœur de l'amour
Dans la peau, l'envie
Dans le corps, la vie
Être à genoux
Par dessus tout
N'en vouloir à personne
Et être heureux de ce que la vie nous donne
Et jusqu'au bout
Etre encore qui nous sommes
Tout ce qui fait qu'au fond de nous
Un cœur résonne
N'en vouloir à personne
Et malgré tout
N'en vouloir à personne
Et jusqu'au bout
Etre encore qui nous sommes
Prendre des coups et accepter la somme
Tout ce qui fait qu'au touche le fond
Et qu'on pardonne
Et malgré tout
N'en vouloir à personne
Et être heureux de ce que la vie nous donne
Et jusqu'au bout,
Etre encore qui nous sommes
Tout ce qui fait qu'au fond de nous
Un cœur résonne
Johnny Hallyday, album "L'attente", texte d'Isabelle Bernal
lundi 26 novembre 2018
vendredi 23 novembre 2018
mercredi 21 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
A l'envers
J'ai bu dans toutes les tasses
J'ai goûté à tous les verres
J'ai perdu cent fois la face
Mais sans rien gagner derrière
J'voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d'angoisse
Y respirer un peu d'air
Autre part, autre frontière
La tête à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Déguisé comme un gagnant
Tout dehors et rien dedans
Bronzage été comme hiver
ça j'ai jamais su le faire
J'suis tombé profond profond
J'croyais tous les zéros frères
Mais dans la jungle des bas-fonds
Rallume un peu la lumière
J'suis pas plus doué pour l'enfer
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
J'ai cherché dans tous les livres
En long en large en travers
J'ai rien trouvé qui délivre
J'ai rien trouvé qui espère
J't'ai pas dit les mots des autres
J'connais pas l'vocabulaire
Suffit pas d'être sincère
Y'a des façons des manières
J'suis pas doué j'sais pas y faire
Le coeur à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Jean-Jacques Goldman, 1er album
J'ai bu dans toutes les tasses
J'ai goûté à tous les verres
J'ai perdu cent fois la face
Mais sans rien gagner derrière
J'voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d'angoisse
Y respirer un peu d'air
Autre part, autre frontière
La tête à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Déguisé comme un gagnant
Tout dehors et rien dedans
Bronzage été comme hiver
ça j'ai jamais su le faire
J'suis tombé profond profond
J'croyais tous les zéros frères
Mais dans la jungle des bas-fonds
Rallume un peu la lumière
J'suis pas plus doué pour l'enfer
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
J'ai cherché dans tous les livres
En long en large en travers
J'ai rien trouvé qui délivre
J'ai rien trouvé qui espère
J't'ai pas dit les mots des autres
J'connais pas l'vocabulaire
Suffit pas d'être sincère
Y'a des façons des manières
J'suis pas doué j'sais pas y faire
Le coeur à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Jean-Jacques Goldman, 1er album
lundi 19 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
jeudi 15 novembre 2018
mercredi 14 novembre 2018
Généralement on distingue trois périodes dans l'œuvre de Ferenczi : celle de la technique active (1918-1926), celle qui la précède, et une troisième phase dominée par les élaborations sur le traumatisme ("le Ferenczi de "la confusion des langues"") et par d'autres tentatives techniques (la relaxation et l'analyse mutuelle).
Hélène Oppenheim-Gluckman, Lire Sandor Ferenczi
Hélène Oppenheim-Gluckman, Lire Sandor Ferenczi
mardi 13 novembre 2018
Ferenczi a prononcé les rassurantes paroles que voici : "L'analyse n'est pas un processus sans fin ; grâce aux connaissances et à la patience de l'analyste, elle doit pouvoir être amenée à son terme naturel." Je crois que cette phrase a surtout pour but de nous rappeler que nous devons viser non pas à raccourcir, mais à approfondir l'analyse.
Sigmund Freud, L'analyse avec fin et l'analyse sans fin
Sigmund Freud, L'analyse avec fin et l'analyse sans fin
lundi 12 novembre 2018
Contrairement au dogme actuel : "devenir soi", une psychanalyse nous expose au risque de ne pas se reconnaître, de perdre ses propres repères, d'entrer en non-conformité avec soi car ce processus fait partie du : "se trouver" vers lequel la psychanalyse fait signe. Descente vertigineuse vers ce lieu où je suis confondu avec la perception même.
Anne Dufourmantelle et Laure Leter, Se trouver
Anne Dufourmantelle et Laure Leter, Se trouver
vendredi 9 novembre 2018
jeudi 8 novembre 2018
Dans cet ouvrage [Totem et tabou], Freud, à travers une métaphore et un mythe anthropologique, différencie trois phases de développement psychique du sujet : animiste, religieuse, scientifique. Dans la première phase, s'exerce la croyance en la toute-puissance des idées et dans l'action directe de ces idées ur la réalité qui nous entoure. L'homme s'attribue la toute-puissance. Cette phase correspond au narcissisme et à une pensée encore fortement sexualisée. Dans la phase religieuse, l'homme cède sa toute-puissance aux dieux qu'il espère influencer. Cette phase, dit Freud, correspond à un stade d'objectivation caractérisé par la fixation de la libido aux parents. Dans la phase scientifique, l'homme s'est résigné "à la mort ainsi qu'à toutes les autres nécessités naturelles", bien qu'il persiste des travers de l'ancienne croyance en la toute-puissance. L'individu se confronte à la castration et au principe de réalité.
Hélène Oppenheim-Gluckman, Lire Sandor Ferenczi
Hélène Oppenheim-Gluckman, Lire Sandor Ferenczi
mercredi 7 novembre 2018
Qu'il faille se garder de rien privilégier, de rien présumer ou projeter ; qu'il faille donc tenir à égalité tout ce qu'on entend pour ne point rater le moindre indice qui mettrait sur la voie, quelque incongru (inattendu) qu'il apparaisse ; qu'il faille par conséquent garder son attention diffuse et non focalisée, c'est-à-dire non régie par quelque "intentionnalité" est, on le sait, le premier "conseil" qu'adresse Freud au psychanalyste. Le seul, au fond, à bien y regarder. Car tous les autres, de près ou de loin, y reconduisent.
François Jullien, Cinq concepts proposés à la psychanalyse
François Jullien, Cinq concepts proposés à la psychanalyse
mardi 6 novembre 2018
Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la suppression du révolté par la généralité anormale qui se croit détentrice de la normalité. Il ne reste plus que la fuite.
Henri Laborit, Eloge de la fuite
Henri Laborit, Eloge de la fuite
lundi 5 novembre 2018
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