Je descendis si bas, si bas que je trouvai ce que je cherchais.
Saint Jean de la Croix
mercredi 30 janvier 2019
mardi 29 janvier 2019
J'aimerais que vous vous joigniez à moi et que vous essayiez d'atteindre les mêmes profondeurs d'ignorance auxquelles je suis parvenu, que vous vous efforciez de retrouver un état d'esprit qui soit, le plus possible, dénué d'idées préconçues, de théories, et ainsi de suite.
Wilfred R. Bion, À propos d'une citation de Freud
Wilfred R. Bion, À propos d'une citation de Freud
lundi 28 janvier 2019
vendredi 25 janvier 2019
La vie est beauté, admire-la.
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
jeudi 24 janvier 2019
D'autres rêves - le plus grand nombre, concédons-le - signifient vraiment ce qu'ils annoncent, ils n'ont subi aucune déformation par la censure. Ils sont l'expression de motions immorales, incestueuses et perverses ou de désirs meurtriers et sadiques. À certains de ces rêves, le rêveur réagit par un réveil plein d'angoisse...
Sigmund Freud, Quelques suppléments à l'ensemble de l'interprétation du rêve
Sigmund Freud, Quelques suppléments à l'ensemble de l'interprétation du rêve
mardi 22 janvier 2019
lundi 21 janvier 2019
N'hésitez pas à vous débarrasser de l'à-peu-près et à le remplacer par des choses parfaites, même si cela vous occasionne des frais que beaucoup de gens qualifierait de gaspillage. Le minimalisme coûte cher, mais c'est à ce prix que vous arriverez à vous contenter d'un strict minimum. C'est en faisant des erreurs de choix que l'on parvient à découvrir ce qui nous convient exactement. Et ce sont ces erreurs nos maîtres !
Dominique Loreau, L'art de la simplicité
Dominique Loreau, L'art de la simplicité
vendredi 18 janvier 2019
Etonnant, non ? Très franchement, je dois vous dire que je ne comprends pas le rapport entre ces injonctions ahurissantes et le bonheur. Si ce n'est que, si j'ai bien compris, quand les parents boivent, les enfants trinquent, qu'il ne faut pas envoyer de crotte de chien ni mentalement ni concrètement aux gens que l'on croise, et qu'il faut peindre en bleu les zèbres qui courent dans le métro ! Plus sérieusement, je pense qu'avec ce genre d'exercice - X choses à faire X fois (attention ! pas une de plus, pas une de moins), X choses à noter, qualités et défauts dont il faut dresser la liste, on est en plein catéchisme laïc. On ne récite plus 10 "Pater" ou 10 "Ave", on prend dix résolutions. Et les "faites ceci" et autres "Je pense à..." au mode indicatif, ont quelque chose de bougrement... impératif. En somme, c'est l'examen de conscience permanent, en version laïque. Qu'en pensez-vous ?
Jean-Loup Chiflet, Malheur au bonheur !
Jean-Loup Chiflet, Malheur au bonheur !
jeudi 17 janvier 2019
De là comprend-on que le "juste milieu", thème ennuyeux s'il en est et qu'on croirait relever de la sagesse des nations, sorte enfin de sa platitude. Il prend un relief inattendu. Il est, non pas banal, mais radical. Il ne consiste plus à se tenir dans un milieu frileux, peureux, à mi-chemin des opposés et redoutant l'excès ("point trop n'en faut", comme dit l'adage) : évitant donc prudemment de s'aventurer d'un côté comme de l'autre et d'affirmer fortement sa couleur. "Médiocrité" qui n'est pas "dorée", comme on l'a dit, mais qui est terne ; mais qui est grise. Non, le juste milieu, pour qui sait le penser avec rigueur (Wang Fuzhi), est de pouvoir faire l'un aussi bien que l'autre, c'est-à-dire d'être capable de l'un comme de l'autre extrême. C'est dans cet "égal" de cet égal accès à l'un comme l'autre qu'est le "mi-lieu".
François Jullien, Cinq concepts proposés à la psychanalyse
François Jullien, Cinq concepts proposés à la psychanalyse
mercredi 16 janvier 2019
mardi 15 janvier 2019
Nous avons tous connu des moments d'ambiguïté intolérable, des situations sans issue où l'on peut se sentir proche de la folie. À une raison s'oppose une autre raison, à une explication s'oppose une autre explication. "Un fou, disait Chesterton, c'est quelqu'un qui a tout perdu, sauf la raison." Si nous sommes capables d'accepter de ne pas comprendre, si nous ne voulons plus faire entrer le réel dans nos petites catégories, si nous suspendons notre jugement... ce moment d'absurdité et de folie peut être le moment d'un passage vers un sens au-delà de la raison, au-delà de la conscience ordinaire qui, elle, "pense toujours en s'opposant."
Jean-Yves Leloup, La sagesse qui guérit
Jean-Yves Leloup, La sagesse qui guérit
lundi 14 janvier 2019
jeudi 10 janvier 2019
mercredi 9 janvier 2019
Pour celui qui empathise, le patient incompris est une manière d'objet d'amour perdu qui satisfait un besoin. L'empathie peut alors apparaître comme un effort pour compenser, par restitution, une perte de contact et de communication. Dans cette ligne de pensée, j'ai l'impression que les gens qui ont tendance à être déprimés, font les meilleurs "empathisants".
Ralph R. Greenson, L'empathie et ses phases diverses, Revue française de psychanalyse vol. 25 n° 4-5-6, 1961
Ralph R. Greenson, L'empathie et ses phases diverses, Revue française de psychanalyse vol. 25 n° 4-5-6, 1961
mardi 8 janvier 2019
vendredi 4 janvier 2019
Il est peut-être temps de dire que le "secret " d’une bonne vie, c’est de se moquer du bonheur : ne jamais le chercher en tant que tel, l’accueillir sans se demander s’il est mérité ou contribue à l’édification du genre humain ; ne pas le retenir, ne pas regretter sa perte ; lui laisser son caractère fantasque qui lui permet de surgir au milieu des jours ordinaires ou de se dérober dans les situations grandioses. Bref, le tenir toujours et partout pour secondaire puisqu’il n’advient jamais qu’à propos d’autre chose.
Pascal Bruckner, L'Euphorie perpétuelle
Pascal Bruckner, L'Euphorie perpétuelle
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