Si une personne vient vous parler et qu'en l'écoutant vous avez le sentiment qu'elle vous ennuie, dans ce cas elle est malade et il lui faut un traitement psychiatrique. Mais si votre intérêt reste soutenu, peu importe la gravité de sa détresse ou de son conflit, dans ce cas vous pouvez très bien l'aider.
Paroles de Donald W. Winnicott rapportées dans la préface de Fragment d'une analyse
mardi 26 février 2013
lundi 25 février 2013
samedi 23 février 2013
vendredi 15 février 2013
jeudi 14 février 2013
mardi 12 février 2013
lundi 11 février 2013
Souvent, lorsqu'on a communiqué la règle fondamentale psychanalytique à un patient dont l’histoire de vie est pleine de vicissitudes et l’histoire de maladie fort longue, qu'on a alors invité celui-ci à dire ce qui lui vient à l’idée, et qu'on s’attend maintenant à ce que ses communications se répandent à flots, on apprend tout d’abord qu'il ne sait quoi dire. Il se tait et affirme que rien ne veut lui venir à l’idée. Naturellement, cela n’est rien d’autre que la répétition d’une attitude homosexuelle qui vient s’imposer en tant que résistance à toute remémoration. Aussi longtemps qu'il restera en traitement, il ne se libérera plus de cette contrainte de répétition. On comprend finalement que c’est là sa façon de se remémorer.
Sigmund Freud, Remémoration, répétition et perlaboration
vendredi 8 février 2013
mercredi 6 février 2013
Et certes cela ne veut pas dire que M. Legrandin ne fût pas sincère quand il tonnait contre les snobs. Il ne pouvait pas savoir, au moins par lui-même, qu'il le fût, puisque nous ne connaissons jamais que les passions des autres, et que ce que nous arrivons à savoir des nôtres, ce n'est que d'eux que nous avons pu l'apprendre. Sur nous, elles n'agissent que d'une façon seconde, par l'imagination qui substitue aux premiers mobiles des mobiles relais qui sont plus décents.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
mardi 5 février 2013
lundi 4 février 2013
dimanche 3 février 2013
vendredi 1 février 2013
[La grande force de Winnicott tenait à ce] qu'il attendait toujours du patient qu'il rende compte de lui-même au maximum, plutôt que de se fier à ses propres spéculations... Il reconnaissait que seul le patient pouvait rendre le transfert possible et que ça dépendait de son initiative.
John Padel, interview cité in "Melanie Klein : son monde et son oeuvre" de Phyllis Grosskurth
John Padel, interview cité in "Melanie Klein : son monde et son oeuvre" de Phyllis Grosskurth
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