L'ontogénèse récapitule la phylogénèse.
Sigmund Freud, Totem et tabou
mercredi 30 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
Dans le groupe, on s'aperçoit que ce que les membres souhaitent substituer aux processus de groupe serait de pouvoir arriver parfaitement équipés, comme des êtres adultes capables de savoir par instinct, sans évolution et sans apprentissage, comment il faut vivre, agir et s'établir dans un groupe.
Wilfred R. Bion, Recherches sur les petits groupes
Wilfred R. Bion, Recherches sur les petits groupes
lundi 28 janvier 2013
vendredi 25 janvier 2013
Je voudrais utiliser ici comme modèle la méthode du tailleur de diamants qui taille une pierre de sorte qu'un rayon de lumière qui entre dans la pierre soit réfléchi en retour par la même voie de telle manière que la lumière en soit augmentée - la même "association libre" est réfléchie en retour par la même voie, mais avec une brillance augmentée. Ainsi le patient acquiert-il la capacité à voir sa "réflexion" bien plus clairement que ce qu'il peut voir de sa personnalité si elle n'est exprimée que par lui seul (c'est-à-dire sans analyste).
Mot de Wilfred R. Bion à Donald Meltzer, Etudes pour une métapsychologie élargie
Mot de Wilfred R. Bion à Donald Meltzer, Etudes pour une métapsychologie élargie
mercredi 23 janvier 2013
mardi 22 janvier 2013
lundi 21 janvier 2013
Nous avons alors l'impression de voir l'amour se transformer en haine. Mais nous allons au-delà de cette description si nous concevons que dans ce cas la haine, motivée dans la réalité, est renforcée par la régression de l'amour au stade préliminaire sadique, de sorte que la haine acquiert un caractère érotique et que la continuité de la relation d'amour est garantie.
Sigmund Freud, Métapsychologie
Sigmund Freud, Métapsychologie
jeudi 17 janvier 2013
A l’origine du masochisme il y a une crainte d’un événement douloureux à venir. L’humain le redoute parce qu’il ne sait pas quand il surviendra et de quelle intensité il sera. Le masochiste a compris qu’une façon de réduire cette peur était de provoquer lui-même l’événement pénible. Ainsi au moins il saura quand et comment il arrivera.
Le problème, c’est qu’en suscitant lui-même l’événement redouté, le masochiste découvre qu’il contrôle enfin sa vie. Il est capable de décider quand, comment, pourquoi et de qui lui arrivent des malheurs. Il est alors envahi d’une volonté de tout contrôler. Il provoque tout ce qui lui fait peur afin de s’assurer qu’il ne sera pas surpris.
Plus le masochiste se torture lui-même, moins il a l’impression d’être ballotté par un destin qui le dépasse. Et mieux il peut mesurer sa force. Car il sait que les autres ne pourront pas égaler en intensité douloureuse ce qu’il s’inflige lui-même. Il n’a donc plus rien à craindre de la vie. Plus il augmente sa douleur plus le masochiste se pénètre d’une sensation de contrôle total de son futur. Pas étonnant que nombre de dirigeants et de personnes de pouvoir soient coutumiers de ce genre de fantasmes.
Cependant, il y a un prix à payer. A force de lier la notion de souffrance à la notion de maîtrise de sa vie, le masochiste perd la notion de plaisir. Il est amené à devenir anti-hédoniste. C’est-à-dire qu’il ne souhaite plus recevoir de satisfactions, il demeure uniquement en quête de nouvelles épreuves de plus en plus difficiles.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
Le problème, c’est qu’en suscitant lui-même l’événement redouté, le masochiste découvre qu’il contrôle enfin sa vie. Il est capable de décider quand, comment, pourquoi et de qui lui arrivent des malheurs. Il est alors envahi d’une volonté de tout contrôler. Il provoque tout ce qui lui fait peur afin de s’assurer qu’il ne sera pas surpris.
Plus le masochiste se torture lui-même, moins il a l’impression d’être ballotté par un destin qui le dépasse. Et mieux il peut mesurer sa force. Car il sait que les autres ne pourront pas égaler en intensité douloureuse ce qu’il s’inflige lui-même. Il n’a donc plus rien à craindre de la vie. Plus il augmente sa douleur plus le masochiste se pénètre d’une sensation de contrôle total de son futur. Pas étonnant que nombre de dirigeants et de personnes de pouvoir soient coutumiers de ce genre de fantasmes.
Cependant, il y a un prix à payer. A force de lier la notion de souffrance à la notion de maîtrise de sa vie, le masochiste perd la notion de plaisir. Il est amené à devenir anti-hédoniste. C’est-à-dire qu’il ne souhaite plus recevoir de satisfactions, il demeure uniquement en quête de nouvelles épreuves de plus en plus difficiles.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
mercredi 16 janvier 2013
mardi 15 janvier 2013
lundi 14 janvier 2013
samedi 12 janvier 2013
La psychanalyse ne rend pas compte des objets sociaux, mais seulement de leur fonction d'étayage ou de dépôt, ou encore de cadre dans la formation de la réalité psychique : c'est à ce titre qu'elle les interroge aussi comme des lieux d'inscription de la psyché.
René Kaës, Le groupe et le sujet du groupe
René Kaës, Le groupe et le sujet du groupe
vendredi 11 janvier 2013
mardi 8 janvier 2013
Dans le cadre de la psychanalyse, Bion envisage les transformations comme l'effort du psychanalyste pour aider l'analysant à transformer (changer la forme, non pas la nature profonde ou invariant) la partie de l'expérience émotionnelle dont il est inconscient en une expérience émotionnelle dont il est conscient.
James S. Grotstein, article "Transformations" in Dictionnaire international de psychanalyse
James S. Grotstein, article "Transformations" in Dictionnaire international de psychanalyse
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