La matière psychique est hypercomplexe, elle est énigmatique. Elle ne peut être métabolisée et intégrée directement. Elle est donc en quête de médiateur pour son élaboration et la décondensation de son hypercomplexité.
René Roussillon, "Complexité et paradoxes du transfert" in Les grands concepts de la psychologie clinique
jeudi 26 juillet 2018
mercredi 25 juillet 2018
Les jours heureux
À l'heure où le monde bouge
Alors que ton cœur apprend
La misère
Il te faut teindre de rouge
Il te faut peindre de sang
Ta raison
Quand les loups font ta récolte
Ils t'enseignent malgré toi
La colère
Laisse gronder ta révolte
Prends la fronde et quitte donc
Ta maison
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux
J'ai laissé dormir ma ferme
Et mes outils se rouiller
Dans la grange
Car l'unique grain qui germe
Pousse au sol de mes pensées
En fusion
J'ai le cœur grisé de haine
Mais ne veut pas surtout pas
Être un ange
Tiens, prends ma main dans la tienne
Côte à côte on souffrira compagnons
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux
Mais après vents et tempêtes
Lorsque chantera la paix
Sur la terre
Pesamment comme une bête
Je viendrai soigner mes plaies
Sur tes flancs
Loin du monde en équilibre
Entre la peur et le jeu
De la guerre
Je serai un homme libre
Je serai un homme dieu tout-puissant
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux.
Charles Aznavour, "Les jours heureux"
À l'heure où le monde bouge
Alors que ton cœur apprend
La misère
Il te faut teindre de rouge
Il te faut peindre de sang
Ta raison
Quand les loups font ta récolte
Ils t'enseignent malgré toi
La colère
Laisse gronder ta révolte
Prends la fronde et quitte donc
Ta maison
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux
J'ai laissé dormir ma ferme
Et mes outils se rouiller
Dans la grange
Car l'unique grain qui germe
Pousse au sol de mes pensées
En fusion
J'ai le cœur grisé de haine
Mais ne veut pas surtout pas
Être un ange
Tiens, prends ma main dans la tienne
Côte à côte on souffrira compagnons
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux
Mais après vents et tempêtes
Lorsque chantera la paix
Sur la terre
Pesamment comme une bête
Je viendrai soigner mes plaies
Sur tes flancs
Loin du monde en équilibre
Entre la peur et le jeu
De la guerre
Je serai un homme libre
Je serai un homme dieu tout-puissant
Ils renaîtront les jours heureux
Les soleils verts de notre vie
Ils reviendront semer l'oubli
Après le feu
Et refleuriront avec eux
Les fruits pervers de l'espérance
Avant-courrier de l'insouciance
Et des jours heureux.
Charles Aznavour, "Les jours heureux"
lundi 23 juillet 2018
jeudi 19 juillet 2018
Veiller tard
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ce raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents, ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Jean-Jacques Goldman, 2e album
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ce raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents, ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Jean-Jacques Goldman, 2e album
mercredi 18 juillet 2018
mardi 17 juillet 2018
lundi 16 juillet 2018
vendredi 13 juillet 2018
mercredi 11 juillet 2018
jeudi 5 juillet 2018
mercredi 4 juillet 2018
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