lundi 26 mai 2014

Le mieux est l'ennemi du bien.

Paul Watzlawick, Faites vous-même votre malheur

vendredi 23 mai 2014

Les êtres qui s'aiment vraiment ne sont limités ni par l'espace, ni par le temps. Ils sont liés par l'âme, un lien bien plus intime, plus inséparable que celui du corps...

François Cheng, L'éternité n'est pas de trop

jeudi 22 mai 2014

Il n'y a pas de réussite facile ni d'échec définitifs.

Marcel Proust

mercredi 21 mai 2014

Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous.

Montesquieu. Pensées diverses (1717-1755)

mardi 20 mai 2014

Au moment où, plus tard, l'objet se révèle être une source de plaisir, il est aimé, mais aussi incorporé au moi, de sorte que pour le "moi-plaisir purifié" l'objet coïncide à nouveau avec l'étranger et le haï.

Sigmund Freud, Pulsion et destins des pulsions

lundi 19 mai 2014

Il arrive que les grandes décisions ne se prennent pas, mais se forment d'elles-mêmes.

Henri Bosco, Malicroix

vendredi 16 mai 2014

Ce n'est pas l'interprétation mais le travail du rêve qui est l'essentiel.

Sigmund Freud, L'interprétation des rêves

mercredi 14 mai 2014

Comme le rêve, le jeu est une reprise élaborative de scènes non liées. Il a pour fonction de proposer une issue à la satisfaction du désir.

Eric Berne

mardi 13 mai 2014

C'est à partir de la représentation que travaille le moi, c'est le tissu des représentations liées les unes aux autres, ou au contraire soigneusement isolées les unes des autres, que nous voyons fonctionner dans le discours de nos patients.

Paul Denis, Les pulsions. Les grands concepts de la psychologie clinique

lundi 12 mai 2014

Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène.

Albert Camus, Noces

vendredi 9 mai 2014

La représentation d'une époque enchantée dans le sein maternel (le sentiment océanique, etc.) est une élaboration organisée du déni de la dépendance.

Donald W. Winnicott, La nature humaine

mercredi 7 mai 2014

Il y a beaucoup plus de continuité entre la vie intra-utérine et la toute petite enfance que l'impressionnante césure de l'acte de naissance nous donnerait à croire.

Sigmund Freud, Inhibition, symptôme, angoisse

mardi 6 mai 2014

Caminante no hay camino [Toi qui marche, il n'existe pas de chemin]

Todo pasa y todo queda, [Tout passe et tout reste,]
pero lo nuestro es pasar, [mais le propre de l'homme est de passer,]
pasar haciendo caminos, [passer en faisant des chemins,]
caminos sobre el mar. [des chemins sur la mer.]

Nunca perseguí la gloria, [Je n'ai jamais cherché la gloire,]
ni dejar en la memoria [ni cherché à laisser dans la mémoire]
de los hombres mi canción; [des hommes ma chanson ;]
yo amo los mundos sutiles, [j'aime les mondes subtils,]
ingrávidos y gentiles, [légers et aimables,]
como pompas de jabón. [comme des bulles de savon.]

Me gusta verlos pintarse [J'aime les voir se peindre]
de sol y grana, volar [de soleil et de rouge, voler]
bajo el cielo azul, temblar [sous le ciel bleu, trembler]
súbitamente y quebrarse... [soudainement et se rompre...]

Nunca perseguí la gloria. [Je n'ai jamais cherché la gloire.]

Caminante, son tus huellas [Toi qui marche, ce sont tes traces]
el camino y nada más; [qui font le chemin, rien d'autre ;]
caminante, no hay camino, [toi qui marche, il n'existe pas de chemin,]
se hace camino al andar. [le chemin se fait en marchant.]

Al andar se hace camino [En marchant on fait le chemin]
y al volver la vista atrás [et lorsqu'on se retourne]
se ve la senda que nunca [on voit le sentier que jamais]
se ha de volver a pisar. [on n'empruntera à nouveau.]

Caminante no hay camino [Toi qui marche, il n'existe pas de chemin]
sino estelas en la mar... [si ce n'est le sillage dans la mer...]

Hace algún tiempo en ese lugar [Il fut un temps dans ce lieu]
donde hoy los bosques se visten de espinos [où aujourd'hui les bois s'habillent d'épines]
se oyó la voz de un poeta gritar [on entendit la voix d'un poète crier]
"Caminante no hay camino, ["Toi qui marche, il n'existe pas de chemin,]
se hace camino al andar..." [le chemin se fait en marchant..."]

Golpe a golpe, verso a verso... [Coup après coup, vers après vers...]

Murió el poeta lejos del hogar. [Le poète mourut loin de chez lui.]
Le cubre el polvo de un país vecino. [Il est recouvert de la poussière d'un pays voisin.]
Al alejarse le vieron llorar. [En s'éloignant on le vit pleurer.]
"Caminante no hay camino, [Toi qui marche, il n'existe pas de chemin,]
se hace camino al andar..." [le chemin se fait en marchant...]

Golpe a golpe, verso a verso... [Coup après coup, vers après vers...]

Cuando el jilguero no puede cantar. [Quand le chardonneret ne peut chanter]

Cuando el poeta es un peregrino, [Quand le poète est un pèlerin,]
cuando de nada nos sirve rezar. [quand il ne sert à rien de prier.]
"Caminante no hay camino, ["Toi qui marche, il n'existe pas de chemin,]
se hace camino al andar..." [le chemin se fait en marchant..."]

Golpe a golpe, verso a verso. [Coup après coup, vers après vers.]

Antonio Machado, Campos de Castilla [Champs de Castille]

lundi 5 mai 2014

Errer peut être le meilleur moyen de trouver son chemin !

Serge Saada, Entretien avec Hélène Launois