Qu'est-ce qu'un cas-limite ? Je me souviens d'une analysante qui était arrivée très angoissée à sa séance. Elle s'interrogeait sur la nature de notre travail : Qu'est-ce que cela voulait dire que des gens comme moi s'occupent de gens comme elle ? Que faisait-on ? Pourquoi ?... Je pouvais faire une interprétation transférentielle de sa demande mais je savais bien que parfois l'interprétation ne suffit pas. Avec certains analysants, nous sommes obligés d'accompagner l'interprétation d'une réponse plus ou moins directe. A cette patiente-là, je me souviens avoir dit que notre travail portait sur la vérité. Elle était restée silencieuse un instant, puis avait répondu : "c'est vrai." Doucement, son angoisse est partie...
André Green et Fernando Urribarri, Dialoguer avec André Green : La psychanalyse contemporaine, chemin faisant
jeudi 19 décembre 2013
La projection
Opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l'autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs, voire des "objets" qu'il méconnaît ou refuse en lui. Il s'agit là d'une défense d'origine très archaïque et que l'on retrouve à l’œuvre particulièrement dans la paranoïa mais aussi dans des modes de pensées "normaux" comme la superstition.
Opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l'autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs, voire des "objets" qu'il méconnaît ou refuse en lui. Il s'agit là d'une défense d'origine très archaïque et que l'on retrouve à l’œuvre particulièrement dans la paranoïa mais aussi dans des modes de pensées "normaux" comme la superstition.
Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse
mercredi 18 décembre 2013
mardi 17 décembre 2013
lundi 16 décembre 2013
Les positions de vie
Postulat : Nous avons décidé pour nous même, inconsciemment, une position de vie qui nous détermine face aux autres, en fonction de la valeur intrinsèque que nous nous accordons. Les expériences primales déterminent la position de vie. Elle tourne autour des polarités “toi” “moi” et “vous”.
Il y a 4 types de position de vie :
La position positive fondamentale notée + +.
La position - - "Je suis nul, toi aussi, c’est la catastrophe..." C’est une position dépressive où tout est permis.
La position + - “ Si tu es comme moi tu es ok sinon je te rejette...” c’est une position de mépris, paranoïaque.
La position - + “Je laisse tomber...”.
www.dicopsy.com
Postulat : Nous avons décidé pour nous même, inconsciemment, une position de vie qui nous détermine face aux autres, en fonction de la valeur intrinsèque que nous nous accordons. Les expériences primales déterminent la position de vie. Elle tourne autour des polarités “toi” “moi” et “vous”.
Il y a 4 types de position de vie :
La position positive fondamentale notée + +.
La position - - "Je suis nul, toi aussi, c’est la catastrophe..." C’est une position dépressive où tout est permis.
La position + - “ Si tu es comme moi tu es ok sinon je te rejette...” c’est une position de mépris, paranoïaque.
La position - + “Je laisse tomber...”.
www.dicopsy.com
mercredi 11 décembre 2013
Transfert par retournement
C'est le passage d'une position passive à une position active chez un patient qui, ayant subi le traumatisme d'un abandon par exemple, ne peut que retourner activement cet éprouvé de telle sorte que ce soit l'autre, le thérapeute qui le ressente et qui en souffre à sa place momentanément.
René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation
C'est le passage d'une position passive à une position active chez un patient qui, ayant subi le traumatisme d'un abandon par exemple, ne peut que retourner activement cet éprouvé de telle sorte que ce soit l'autre, le thérapeute qui le ressente et qui en souffre à sa place momentanément.
René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation
mardi 10 décembre 2013
Redéfinitions
Désignent les façons de méconnaître la réalité en répondant à côté, en pinaillant, en se mettant en rivalité artificielle, en jouant des rôles de persécuteur, sauveur, victime, en généralisant ou en rêvant de vouloir tout changer (grandiosité).
Dominique Chalvin, Les nouveaux outils de l'analyse transactionnelle
Désignent les façons de méconnaître la réalité en répondant à côté, en pinaillant, en se mettant en rivalité artificielle, en jouant des rôles de persécuteur, sauveur, victime, en généralisant ou en rêvant de vouloir tout changer (grandiosité).
Dominique Chalvin, Les nouveaux outils de l'analyse transactionnelle
vendredi 6 décembre 2013
jeudi 5 décembre 2013
Psychiatrie dynamique
C'est l'ensemble des courants et des écoles qui associent une description des maladies de l'âme (folie), des nerfs (névroses) et de l'humeur (mélancolie) à un traitement psychique de nature dynamique, c'est à dire faisant intervenir une relation transférentielle entre le médecin et le malade.
Elisabeth Roudinesco, Pourquoi la psychanalyse ?
C'est l'ensemble des courants et des écoles qui associent une description des maladies de l'âme (folie), des nerfs (névroses) et de l'humeur (mélancolie) à un traitement psychique de nature dynamique, c'est à dire faisant intervenir une relation transférentielle entre le médecin et le malade.
Elisabeth Roudinesco, Pourquoi la psychanalyse ?
mercredi 4 décembre 2013
mardi 3 décembre 2013
Le diagnostic pour Winnicott, c'est ni plus ni moins la mise en place de repères dans une situation intersubjective. [...] l'analyste se sert d'un outil ouvrant à tous les renversements dialectiques. Récusant la notion de "maladie essentielle" il met en évidence une labilité dans les structures, et encourage ses élèves à faire confiance au "jeu avec la folie". A privilégier dans son rapport au patient un espace pour la fantaisie, il rend possible la création, et arrache la folie à la momification dont elle avait fait l'objet dans le cadre de la psychiatrie traditionnelle.
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
lundi 2 décembre 2013
Melanie Klein distingue deux formes de dépression. L'une est signe de "santé" : il s'agit de la capacité du sujet à éprouver un sentiment de culpabilité (en même temps qu'il acquiert le sens de la responsabilité). L'autre s'accompagne d'un sentiment de dépersonnalisation et représente un échec, dont l'origine est à trouver avant la position dépressive qu'on vient de décrire. L'envers de cette seconde forme de dépression est la défense maniaque (déni de la dépression).
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
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