Avec l'hystérie et la névrose de contrainte, la psychanalyse commençante tient en effet les deux pôles qui, pendant longtemps, vont délimiter le champ de son exercice.
Ces deux pôles déterminent, on le sait, les deux grands destins de l'affect après que celui-ci a été disloqué, séparé, délié de la représentation sexuelle refoulée : ou il se convertit dans le registre somatique, via « l'innervation corporelle », ou il demeure dans le domaine psychique mais au prix d'une « fausse connexion » avec une représentation acceptable par le moi.
Jacques André, préface à "La première théorie des névroses », recueil de textes de Sigmund Freud