mardi 18 février 2014

Je n'admets pas l'idée qu'il y ait des cas psychanalytiques simples. J'ai entendu ce genre d'affirmation : "On ne devrait soumettre aux étudiants que des cas simples." Cela n'a aucun sens. Je n'ai jamais rencontré ni entendu parler d'un cas simple... Jamais ! D'un certain point de vue, je préférerais vous voir suivre une supervision horrible et compliquée plutôt que conduire une analyse horrible et compliquée. Donc, je vous en prie, apportez-nous ici les pires aspects d'une situation, puisque nous ne sommes pas dans la situation elle-même.

Wilfred R. Bion, Séminaires cliniques