lundi 23 décembre 2013
André Green et Fernando Urribarri, Dialoguer avec André Green : La psychanalyse contemporaine, chemin faisant
jeudi 19 décembre 2013
Opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l'autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs, voire des "objets" qu'il méconnaît ou refuse en lui. Il s'agit là d'une défense d'origine très archaïque et que l'on retrouve à l’œuvre particulièrement dans la paranoïa mais aussi dans des modes de pensées "normaux" comme la superstition.
mercredi 18 décembre 2013
mardi 17 décembre 2013
lundi 16 décembre 2013
Postulat : Nous avons décidé pour nous même, inconsciemment, une position de vie qui nous détermine face aux autres, en fonction de la valeur intrinsèque que nous nous accordons. Les expériences primales déterminent la position de vie. Elle tourne autour des polarités “toi” “moi” et “vous”.
Il y a 4 types de position de vie :
La position positive fondamentale notée + +.
La position - - "Je suis nul, toi aussi, c’est la catastrophe..." C’est une position dépressive où tout est permis.
La position + - “ Si tu es comme moi tu es ok sinon je te rejette...” c’est une position de mépris, paranoïaque.
La position - + “Je laisse tomber...”.
www.dicopsy.com
mercredi 11 décembre 2013
C'est le passage d'une position passive à une position active chez un patient qui, ayant subi le traumatisme d'un abandon par exemple, ne peut que retourner activement cet éprouvé de telle sorte que ce soit l'autre, le thérapeute qui le ressente et qui en souffre à sa place momentanément.
René Roussillon, Agonie, clivage et symbolisation
mardi 10 décembre 2013
Désignent les façons de méconnaître la réalité en répondant à côté, en pinaillant, en se mettant en rivalité artificielle, en jouant des rôles de persécuteur, sauveur, victime, en généralisant ou en rêvant de vouloir tout changer (grandiosité).
Dominique Chalvin, Les nouveaux outils de l'analyse transactionnelle
vendredi 6 décembre 2013
jeudi 5 décembre 2013
C'est l'ensemble des courants et des écoles qui associent une description des maladies de l'âme (folie), des nerfs (névroses) et de l'humeur (mélancolie) à un traitement psychique de nature dynamique, c'est à dire faisant intervenir une relation transférentielle entre le médecin et le malade.
Elisabeth Roudinesco, Pourquoi la psychanalyse ?
mercredi 4 décembre 2013
mardi 3 décembre 2013
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
lundi 2 décembre 2013
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
jeudi 28 novembre 2013
Gregory Bateson, Vers une écologie de l'esprit, tome 1
mercredi 27 novembre 2013
Pierre Kaufmann (dir.), L'apport freudien : éléments pour une encyclopédie de la psychanalyse
mardi 26 novembre 2013
Lu sur wikipedia.fr
lundi 25 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
jeudi 21 novembre 2013
Jean-François Dortier (dir), Dictionnaire des sciences humaines
mercredi 20 novembre 2013
Wilfred R. Bion, Bion à New-York et Sao Paulo
mardi 19 novembre 2013
Cette activité de relance, cet espace de jeu présente trois propriétés que nous ne ferons qu’ébaucher ici.
- la première de ces propriétés, non la moindre, est la délimitation d’un espace-temps, limité, défini comme situation de soin et qui fonctionne comme appui externe à la constitution d’un espace interne. Un cadre est ainsi construit.
- Second aspect : le thérapeute est amené à présenter (formuler ou mettre en forme) des représentations psychiques au patient, il « nourrit » les processus élaboratifs dans une activité que nous avons rapprochée de la capacité de rêverie décrite par Bion et qui s’apparente, à un niveau métaphorique, à la «présentation d'objet» du maternage selon Winnicott.
- En troisième lieu, le thérapeute adopte à l’égard de la vie psychique une certaine attitude qui transmet un cadre de référence qui introduit un certain décollement par rapport aux imagos mobilisées, qui introduit un certain jeu dans les représentations psychiques et les processus. Ces méthodes, toujours suivant notre expérience propre, peuvent être utilisées corrélativement à des interventions thérapeutiques plus traditionnelles et dérivées de la psychanalyse qu’elles ne sauraient remplacer. Elles fournissent en situation de crise de la situation de soin, un « supplément de cadre » qui permet de contenir plus économiquement la crise.
René Roussillon, Paradoxes et situations limites de la psychanalyse
lundi 18 novembre 2013
Darian Leader, À quoi penses-tu ? Les incertitudes de l'amour
mercredi 13 novembre 2013
vendredi 8 novembre 2013
jeudi 7 novembre 2013
Bertram D. Lewin, Le sommeil, la bouche et l'écran du rêve. Nouvelle revue de psychanalyse n° 5, 1972
mercredi 6 novembre 2013
mardi 5 novembre 2013
Un scénario de vie est composé des éléments suivants :
* les injonctions. Il y en a 12 dont N'existe pas, Ne sois pas un enfant, Ne grandis pas, Ne sois pas intime... ;
* les prescriptions ou mini-scénarios : Sois Fort, Sois Parfait, Fais Effort, Fais Plaisir, Dépêche-Toi ;
* le programme qui indique comment mettre en place les injonctions et les prescriptions. Le programme est montré par le parent du même sexe ;
* la décision prise par l'enfant pour satisfaire désirs et envies propres et intégrer les contraintes senties.
Il y a plusieurs types de scénarios :
- gagnant, non-gagnant ou perdant ;
- jamais, toujours, jusqu'à ce que, après, sans cesse ou sans but ;
- sans joie, sans amour ou sans plaisir.
On désigne par "harmatique" un scénario avec une fin tragique.
Gérard Chandezon et Antoine Lancestre, L'analyse transactionnelle, éd. PuF, coll. Que sais-je ? n° 1936
lundi 4 novembre 2013
James S. Grotstein, Dictionnaire international de psychanalyse
jeudi 31 octobre 2013
Recadrer signifie changer de regard sur les choses. En modifiant le sens que nous donnons à des faits ou à des comportements, nous changeons notre opinion et notre jugement. Le sens donné à un événement dépend du cadre dans lequel nous le situons.
Reine Lepinaux, Nicole Soleilhac et Andrée Zerah, La programmation neuro-linguistique à l'école
mercredi 30 octobre 2013
Le pacte dénégatif est une métadéfense qui se fonde sur diverses opérations défensives : de refoulement et de dénégation, mais aussi de déni, de désaveu, de rejet et d'enkystement. En même temps qu'il est nécessaire à la formation du lien, il crée dans celui-ci du non-signifiable, du non-transformable, des zones de silence, des poches d'intoxication qui maintiennent les sujets d'un lien étrangers à leur propre histoire et à l'histoire des autres.
René Kaës, Un singulier pluriel : la psychanalyse à l'épreuve du groupe
mardi 29 octobre 2013
Il s'agit du processus par lequel les points de repère précédents, qui régissent la perception des événements suivant un code de référence déterminé, sont bouleversés. Ceci provoque un moment de confusion, mais si on parvient à le surmonter, on arrive à percevoir la réalité suivant un nouveau schéma de perception.
Claudio Neri, Une pièce, où des gens parlent et discutent. Le modèle implicite de groupe chez W. R. Bion. Revue française de psychanalyse "Groupes", n° 3, Tome LXIII, 1999
lundi 28 octobre 2013
La pensée groupale (Janis) désigne le fait qu’à l’intérieur du groupe se développent des mécanismes psychologiques qui incitent les individus à rapprocher leurs points de vue les uns des autres, à développer une cohésion qui leur fait prendre des positions irrationnelles ; elles se manifeste en particulier par le fait que l’on ne tient plus compte des réalités extérieures et, de ce fait, la décision prise est souvent boiteuse.
La pensée groupale comporte plusieurs aspects qui interviennent dans les prises de décision :
- le sentiment d’invulnérabilité qui fait que le groupe par exemple peut se croire au-dessus des lois ;
- la conviction d’être dans son bon droit ;
- la tendance à dénaturer une information contraire à la décision du groupe ;
- les pressions exercées sur les membres afin qu’ils soutiennent la décision majoritaire ;
- la tendance des membres à construire des stéréotypes concernant des personnes opposées à leur décision.
Les membres d’un groupe sont plus intéressés et préoccupés à sauvegarder leur cohésion ou à défendre le groupe contre des menaces externes plutôt qu’à trouver et à aboutir à une décision rationnelle.
Gustave-Nicolas Fischer, La psychologie sociale
vendredi 25 octobre 2013
On sait que Freud s'y est intéressé dans Psychologie des masses et analyse du moi, sous le terme de Einfühlung, le "mécanismes qui seul rend possible une prise de position à l'égard d'une autre vie psychique" Ferenczi aussi. Mais ce fut R. R. Greenson (1959) le premier à donner une place majeure à l'empathie (L'empathie et ses phases diverses", Congrès international de psychanalyse, 1959, repris in Revue française de psychanalyse, 1961, n° 4-5-6). Daniel Wildlöcher (1996, Les nouvelles cartes de la psychanalyse), en décrivant les possibilités et les limites de l'empathie, pense que le concept, emprunté à la psychologie, n'est pas propre à la découverte de l'inconscient. Il souligne que, dans la technique de Kohut, "l'écoute empathique" est privilégiée au détriment de l'interprétation. Critique à l'esprit de la "communication intersubjective", D. Widlöcher préfère la notion de "copensée", entendant par là non pas une réciprocité des interprétations entre analyste et analysant, mais "l'existence d'une construction commune du sens à partir d'une expérience psychique partagée ; partage du travail interprétatif et non réciprocité".
César et Sara Botella, Figurabilité et régrédience. Revue française de psychanalyse 2001/4, volume 65
jeudi 24 octobre 2013
Robert D. Hinshelwood, Dictionnaire de la pensée kleinienne
mercredi 23 octobre 2013
Image de parents fantasiés comme unifiés dans le rapport sexuel. Cette image se forme lorsque le père n'est pas encore complètement distingué de la mère et que son pénis est senti comme faisant partie du corps de la mère. Quand les angoisses œdipiennes surgissent, une régression réactive ce fantasme comme un moyen de dénier le coït parental. Cette image est vécue comme terrifiante.
Hanna Segal, Introduction à l’œuvre de Melanie Klein
mardi 22 octobre 2013
Donald W. Winnicott, Lettres vives
lundi 21 octobre 2013
vendredi 18 octobre 2013
Il y a alors aussi une dissociation, qui est une sorte de clivage assez sophistiqué dans lequel la personnalité totale n'est pas scindée. Cela n'est pas tant la "contrepartie pathologique de la non-intégration" qu'une forme sophistiquée de la désintégration. La non-intégration me semble décrire un état primaire, ou encore un état qui est associé cliniquement à la régression à la dépendance. La dissociation (comme la désintégration et le clivage) semblent être des organisations défensives.
Donald W. Winnicott, Lettre à Masud Khan du 26 juin 1961 in Lettres vives
jeudi 17 octobre 2013
Dans notre culture, quand un sujet perçoit un renforcement comme n'étant pas totalement déterminé par une certaine action de sa part, ce renforcement est perçu comme action de sa part, ce renforcement est perçu comme le résultat de la chance, du hasard, du destin, ou comme le fait d'autres tout-puissants, ou bien encore comme totalement imprévisible en raison de la grande complexité des forces entourant l'individu. Quand l'individu perçoit l'événement (il faut entendre le renforcement) de cette façon, nous disons qu'il s'agit d'une croyance en un contrôle externe. Si, au contraire, la personne considère que l'événement dépend de son propre comportement ou de ses caractéristiques personnelles relativement stables, nous disons qu'il s'agit d'une croyance en un contrôle interne.
Julian B. Rotter, Generalized expectancies for internal versus external control of reinforcement. Psychological Monographs, 80, whole n° 609. Cité par Nicole Dubois, La psychologie du contrôle
mercredi 16 octobre 2013
Donald W. Winnicott, La crainte de l'effondrement
mardi 15 octobre 2013
C'est une fonction fondamentale de la psyché puisqu'elle transmet la perception par voie inconsciente. Sa particularité est de ne pas être à proprement parler, ni sensation sensorielle, ni sentiment, ni déduction, bien que malgré tout, elle puisse se manifester sous toutes ces formes. C'est une sorte d'appréhension instinctive de n'importe quel contenu.
Carole Sédillot, ABC de la psychologie jungienne
lundi 14 octobre 2013
La séduction précoce [est] liée aux soins maternels, qui dans la théorisation freudienne est marquée par un refoulement toujours plus net (mais il y a des oscillations), ainsi que par un morcellement, un éclatement de la problématique de la séduction. Dans la cure, le transfert est connoté comme illusion. C'est seulement chez Ferenczi que la question reste ouverte (de façon ambigüe cependant). La recherche d'un sol originaire à partir de la pulsion, et d'une pulsion ancrée dans le biologique, ferme la voie à une théorie de la séduction. Néanmoins, la factualité de la séduction précoce progresse, avec la prise en compte des soins de la mère. Il y manque l'attention à l'inconscient de la mère.
Dominique Bourdin, La psychanalyse de Freud à aujourd'hui
vendredi 11 octobre 2013
Désignent les sentiments refoulés pendant une longue période et qui éclatent de façon excessive à un moment inattendu, provoquant des ennuis à tout le monde. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Par exemple, à force de ne vouloir jamais manifester sa colère et son désaccord à dose modérée, cette colère finit par éclater avec violence et au mauvais moment (sentiment-tabou).
Dominique Chalvin, Les nouveaux outils de l'analyse transactionnelle
jeudi 10 octobre 2013
Le potlatch regroupe l’ensemble des rites, codes, cérémonies, sanctions qui régissent le don de cadeaux dans les ethnies dites de type primitive : Nord-ouest américain, Australie, Afrique.
Le potlatch c’est essentiellement l’obligation de donner : un chef doit exercer le potlatch, c’est ce qui montre son autorité, son rang par rapport aux membres de son clan et par rapport aux clans voisins. C’est surtout un combat pour la prépondérance, ce n’est pas du commerce, même si en apparence il y a échange de richesses matérielles ou de rites et de fêtes.
Ce serait un invariant social universel.
Gabrielle Rubin, Pourquoi on en veut aux gens qui nous veulent du bien
mercredi 9 octobre 2013
Totalité chez Carl Gustav Jung
A propos de la notion de totalité que Jung emploie fréquemment, il faut rappeler que le mot français trahit l'original allemand. Jung utilise rarement die Totalität, mais presque toujours die Ganzheit (ganz, ganzwerden...). Or, le radical ganz ne signifie pas "total" mais "entier". Il faudrait traduire Ganzheit par un néologisme tel que "entièreté" dont les idées d'intégrité et d'intégration se rapprochent davantage que celle de totalité. Loin de viser à être tout, tout posséder ou faire toutes les expériences, la Ganzheit est corrélative aux expériences de dissociation et de morcellement. Jung précise que la Ganzheit n'est pas une Volkommenheit, "accomplissement total, perfection". A l'homme qui sent la présence de deux être en lui, la Ganzheit vient comme l'unité possible. C'est dans ce sens que l'expérience du soi résout la dissociation du conscient et de l'inconscient et donne au sujet d'être entier.
Élie G. Humbert, Jung
mardi 8 octobre 2013
C'est ce verbe, et dès 1967, que Bion prend comme support d'une césure de la psychanalyse d'avec le modèle de la médecine, et dont il fait la caractéristique propre aux réalisations du domaine du psychanalyste.
Traduire "intuit" par "intuitionner" ("intuitionables"), "intuition", "percevoir par intuition", etc. c'est maintenir la prévalence du sens de la vue, autrement dit, annuler la portée du choix de Bion, et ne pas décider de différencier les réalisations du domaine du psychanalyste, "intuitables" par aucun des cinq sens.
Il n'y a d'autre solution en français que laisser ce terme non traduit, ou admettre le néologisme - intuiter, intuitable - solution qui me semble préférable car elle fait entrer une terminologie propre au psychanalyste dans le vocabulaire de la psychanalyse.
Jacquelyne Poulain-Colombier, Lexique de traduction de Bion en français in Le Mouvement psychanalytique n° 10, 2005
lundi 7 octobre 2013
samedi 5 octobre 2013
vendredi 4 octobre 2013
- la honte proprement dite : c'est l'expérience directe de la honte, vécue comme affect, émotion spécifique ;
- l'angoisse de la honte : il y anticipation de la honte comme danger immédiat et donc mise en place de défenses d'évitement ;
- la honte comme potentiel : elle donne lieu à la création d'un style qui porte à éviter une honte possible (par exemple, à manifester une grandiosité défensive, à cacher ou accentuer sa différence).
Jean-Marie Robine, La honte en supervision in La supervision en psychanalyse et en psychothérapie
jeudi 3 octobre 2013
- une expérience "suffisamment bonne" du narcissisme primaire grâce à la préoccupation maternelle primaire (1956) qui permet au nourrisson de vivre son omnipotence et de créer ses objets subjectifs ;
- la présence d'un troisième espace, l'espace transitionnel entre l'enfant et sa mère, espace de jeu et de symbolisation primaire, où l'ambiguïté est acceptée, sans clivage entre le sujet et l'objet (1951) ;
- la capacité d'être seul en présence de la mère (1958) ;
- la capacité d'utiliser l'objet et de se laisser utiliser (1969).
Philippe Jaeger, Elaboration sans fin du deuil de l'objet primaire chez Winnicott ou le paradoxe de la séparation, Revue française de psychanalyse n° 2, vol. 65, 2001
mercredi 2 octobre 2013
1) La dépendance infantile, qui est marqué par la non-différenciation relative entre le moi et le non-moi et par la prépondérance de l'incorporation ou de l'"acquisition" d'objets ;
2) La transition ;
3) La dépendance mûre, caractérisée par des "rapports entre deux êtres qui sont complètement différenciés" et par la prédominance du "don" dans les relations d'objets.
Paul Watzlawick et John Weakland, Sur l'interaction
mardi 1 octobre 2013
Ces déclarations, explicites ou implicites, essentielles pour la croissance et la survie d'un groupe se retrouvent dans les structures de toutes les organisations saines et efficaces. Elles prévoient les clauses suivantes :
D'amendement. Prévoyant le mécanisme de changement de la constitution proprement dite.
Existentielle. Formalisant l'existence du groupe en lui attribuant son nom, ses devoirs, ses prérogatives et ses responsabilités.
Réglementaire. Prévoyant des sanctions pour renforcer la discipline et l'ordre pendant le travail du groupe.
Structurale. Fixant les conditions d'appartenance, tout particulièrement la structure majeure d'un groupe.
Téléologique. Fixant ou suggérant l'objectif ou l'activité.
Eric Berne, Structure et dynamique des organisations et des groupes
lundi 30 septembre 2013
Formation psychique qui comporte un contenu représentatif (figurable) psychiquement investi. La dissociation entre l'affect et la représentation proprement dite (la figuration) peut intervenir sous l'effet du refoulement ou d'un autre mécanisme de défense.
Dominique Bourdin, La psychanalyse de Freud à aujourd'hui
dimanche 29 septembre 2013
samedi 28 septembre 2013
vendredi 27 septembre 2013
jeudi 26 septembre 2013
Je dois faire la complexe déclaration suivante. Le nourrisson peut utiliser un objet transitionnel quand l'objet interne est vivant et réel et suffisamment bon (pas trop persécuteur). Mais cet objet interne dépend, dans ses qualités, de l'existence, du caractère vivant et du comportement de l'objet externe (sein, image de la mère, et en général soins apportés par l'environnement). Le caractère mauvais ou l'échec de ce dernier conduisent indirectement à la mort de l'objet interne, celui-ci cesse d'avoir une signification pour le nourrisson et dès lors, et seulement alors, le stade transitionnel cesse également d'avoir un sens. L'objet transitionnel peut tenir lieu de sein "externe", mais indirectement, en tant qu'il représente la mère "interne".
L'objet transitionnel n'est jamais sous contrôle magique comme l'objet interne, ni sous contrôle extérieur comme l'est la mère réelle.
Donald W. Winnicott, Jeu et réalité
mercredi 25 septembre 2013
mardi 24 septembre 2013
Didier Anzieu, Journal de psychanalyse de l'enfant n° 14, 1993
lundi 23 septembre 2013
samedi 21 septembre 2013
vendredi 20 septembre 2013
jeudi 19 septembre 2013
Sigmund Freud, Fragment d'une analyse d'un cas d'hystérie
mercredi 18 septembre 2013
mardi 17 septembre 2013
Michel de M'Uzan, Contre-transfert et système paradoxal
lundi 16 septembre 2013
dimanche 15 septembre 2013
Un jour, une de ses patientes lui racontait un rêve qui l'avait particulièrement impressionnée. Dans ce rêve, un inconnu lui donnait un scarabée d'or sous la forme d'un objet très précieux. A ce moment, Jung entendit quelque chose qui tapait discrètement contre la fenêtre derrière lui. Il se retourna. C'était un cétoine vert doré qui cherchait à entrer. Elle ressemblait étrangement au scarabée que décrivait au même moment sa patiente.
La présence de ce scarabée à la fois dans le rêve et dans la réalité sensible était pleine de sens. En Egypte ancienne, le scarabée symbolisait la transformation, la renaissance. Or, la patiente de Jung était précisément dans une phase de grande métamorphose intérieure et extérieure.
[...]
En fait, toute personne qui entretient un lien magique avec sa propre vie, sait que de tels faits existent en profusion. Si nous sommes suffisamment attentifs, c’est réellement une "forêt de symboles" qui s'ouvre. Tout parle. Tout est signe. L'univers reflète nos états intérieurs, et la destinée peut s’interpréter comme un rêve s'interprète.
Cette étrange osmose entre le "dedans" et le "dehors" suggère que le monde extérieur se déroule en fait à l'intérieur de notre conscience.... comme un rêve. comme si la substance du rêve et la substance du monde étaient deux cristallisation différentes de la même et unique substance.
Si le monde parle comme un rêve, c'est qu'il est un rêve.
Erik Sablé, L'univers est un rêve
samedi 14 septembre 2013
vendredi 13 septembre 2013
Sigmund Freud, A partir de l'histoire d'une névrose infantile : l'Homme aux loups
jeudi 12 septembre 2013
Donald W. Winnicott, Agressivité, culpabilité et réparation
mercredi 11 septembre 2013
mardi 10 septembre 2013
Jan Abram, Le langage de Winnicott. Dictionnaire explicatif des termes winnicottiens
lundi 9 septembre 2013
dimanche 8 septembre 2013
samedi 7 septembre 2013
vendredi 6 septembre 2013
jeudi 5 septembre 2013
Dominique Maugrendre, lu sur www.melaniegribinski.com
mercredi 4 septembre 2013
mardi 3 septembre 2013
lundi 2 septembre 2013
dimanche 21 juillet 2013
samedi 20 juillet 2013
André Green, La diachronie en psychanalyse
vendredi 19 juillet 2013
jeudi 18 juillet 2013
Donald W. Winnicott, La haine dans le contre-transfert
mercredi 17 juillet 2013
mardi 16 juillet 2013
lundi 15 juillet 2013
dimanche 14 juillet 2013
André Green, Idées directrices pour une psychanalyse contemporaine
samedi 13 juillet 2013
mercredi 10 juillet 2013
mardi 9 juillet 2013
lundi 8 juillet 2013
dimanche 7 juillet 2013
samedi 6 juillet 2013
Jacques André, La sexualité féminine
vendredi 5 juillet 2013
jeudi 4 juillet 2013
mercredi 3 juillet 2013
mardi 2 juillet 2013
lundi 1 juillet 2013
vendredi 28 juin 2013
lundi 24 juin 2013
jeudi 20 juin 2013
mardi 18 juin 2013
lundi 17 juin 2013
vendredi 14 juin 2013
mercredi 12 juin 2013
mardi 11 juin 2013
lundi 10 juin 2013
dimanche 9 juin 2013
Heinrich Racker, Etudes sur la technique psychanalytique : transfert et contre-transfert
vendredi 7 juin 2013
jeudi 6 juin 2013
mercredi 5 juin 2013
mardi 4 juin 2013
lundi 3 juin 2013
dimanche 2 juin 2013
André Green, La diachronie en psychanalyse
jeudi 30 mai 2013
Avec le développement des Technologies de l'information et de la communication, le degré de séparation a été mesuré de 4,74 sur le réseau social Facebook1 à 6,6 sur l'échange de plusieurs milliards de messages instantanés étudiés en 2008 par Eric Horvitz et Jure Leskovec2, chercheurs chez Microsoft, en analysant des discussions de Windows Live Messenger34.
Cette théorie est reprise en 1967 par Stanley Milgram à travers l'étude du petit monde.
Cette théorie peut se démontrer de nos jours avec le site Facebook, qui met en évidence les liens que nous avons avec les autres et les liens que nous avons avec des personnes que nous ne connaissons pas (amis de vos amis). Elle est encore plus manifeste sur LinkedIn, qui signale le degré de séparation entre deux individus ainsi que les « chemins » possibles qui relient un individu à un autre à travers leurs réseaux relationnels respectifs.
wikipedia.fr
mercredi 29 mai 2013
mardi 28 mai 2013
vendredi 24 mai 2013
Julia Kristeva, Ma vie en dormant
jeudi 23 mai 2013
mercredi 22 mai 2013
C'est le grand mérite d'abord de Lacan (1953), puis de Pontalis et Laplanche (d'abord in : Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme (1964), puis dans leur Vocabulaire de la psychanalyse 1967) d'avoir attiré l'attention sur le concept freudien d'après-coup c'est :
1) ce qui vient tout simplement plus tard ;
2) ce qui fera vivre, dans un deuxième temps, quelque chose qui a été déposé dans la psyché auparavant. Chez Freud, cet « éveil », ce deuxième temps, est nécessaire pour « créer » l'événement psychique, l'événement traumatique. Dans cette optique, l'événement « pur » ne se trouve pas dans la psyché ;
3) avec « L'homme aux loups » (1918), Freud développe enfin le troisième versant de l'après-coup : toutes les expériences infantiles laissent une trace mnésique qui demande à être réinterprétée et qui le sera ultérieurement.
Susann Heenen-Wolff, Revue belge de psychanalyse
mardi 21 mai 2013
jeudi 16 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
J.-B. Pontalis, Perdre de vue
mardi 14 mai 2013
lundi 13 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
vendredi 10 mai 2013
mardi 7 mai 2013
lundi 6 mai 2013
L'effet Pygmalion, également appelé effet Rosenthal ou prophétie auto-réalisante, a été mis en évidence dans une situation expérimentale célèbre.
Robert Rosenthal et son équipe ont tout simplement fait croire à des groupes d'étudiants qu'ils comptaient effectuer une expérience sur des rats dans une situation d'apprentissage dans un labyrinthe.
L'astuce de l'expérience résidant en ceci, justement, de faire croire à certains groupes d'étudiants que les rats qu'ils reçoivent pour l'expérience ont été très soigneusement sélectionnés sur base d'une intelligence supérieure, tandis qu'à d'autres groupes d'étudiants, ont prétend que les rats reçus ont été sélectionnés pour leur très médiocres capacités intellectuelles.
En réalité, la répartition des rats est effectuée tout à fait par hasard.
Ce qui est observé par les chercheurs est étonnant. Les rats soi-disant intelligents sont, au final, beaucoup plus performants que les rats soi-disant idiots; les premiers sont "devenus intelligents" tandis que les seconds sont au final "très bêtes".
L'élément crucial qui est entré en jeu étant, "simplement", le fait que les étudiants aient été convaincus que... Convaincus que leur rats étaient très intelligents, ils se sont comportés en accord avec cette hypothèse, les stimulants, leur accordant de l'attention (à l'inverse des étudiants de l'autre condition expérimentale). Et ils ont de ce fait suscité la confirmation de leur hypothèse, ce qui s'est traduit par des performances meilleures de leurs rats..... intelligents.
Jérôme Vermeulen, texte paru sur le www.lepsychologue.be
jeudi 2 mai 2013
Serge Viderman, La construction de l'espace analytique
lundi 29 avril 2013
Paul Watzlawick, John Weakland et Richard Fisch, Changements, paradoxes et psychothérapie
vendredi 26 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
mercredi 24 avril 2013
Joyce McDougall, Entretien avec Marie-Rose Moro, Le Carnet/Psy
mardi 23 avril 2013
lundi 22 avril 2013
jeudi 18 avril 2013
mardi 16 avril 2013
Extrait d'une conférence d'Herbert Rosenfeld, Colloque international sur la psychose, Montréal, novembre 1969
mercredi 10 avril 2013
Bernard Chervet, Laurent Danon-Boileau et Marie-Claire Durieux, Le conflit psychique
lundi 8 avril 2013
Cet homme dont le coeur est resté bloqué dans l'enfance ne peut agir véritablement en adulte quand il s'agit de sentiments. Sa maturation émotionnelle n'étant pas achevée, il attend naturellement de sa femme qu'elle se comporte en mère à son égard.
Il a besoin d'être aimé d'amour maternel, mais paradoxalement cet amour peut lui faire peur, puisqu'il ne le comprend pas. L'angoisse est par définition la peur de l'inconnu. C'est avec cette angoisse qu'il vit chaque jour : l'angoisse de ne pas tout saisir des sentiments adultes, et en particulier de l'amour.
L'homme-enfant ne peut pas comprendre l'amour gratuit, totalement désintéressé, qu'est par exemple celui d'une mère pour son enfant, ou d'un prêtre pour les âmes. Dans son monde, cet amour n'existe pas car il a au fond de lui la mentalité de l'enfant qui ramène tout à lui. Il pense alors naturellement que tout le monde aime de cette façon.
Il a une fausse conception de l'amour. Il est alors réellement incapable de vivre pleinement l'amour adulte et d'en tirer satisfaction.
Le jour où sa femme a besoin qu'il se comporte véritablement en homme, il ne saisit pas ce qui se passe, ni le bien-fondé des désirs qu'elle exprime. Vu qu'il ignore qu'il est victime d'un blocage émotionnel, il ne trouve pas d'explication au comportement de sa femme. Elle est insatisfaite et il ne voit pas pourquoi.
Angoissé face aux demandes de sa femme qu'il ne parvient pas à satisfaire, il perd peu à peu confiance en lui dans sa vie affective. La moindre remarque devient alors pour lui une montagne. A chaque conflit, sa confiance en lui s'effrite davantage. Il finit par ne plus savoir par lui-même s'il est quelqu'un de bien : sa femme devient pour lui comme le miroir de ce qu'il vaut : il se voit mauvais à la moindre plainte (ou simple demande), et ne se croit bon que lorsqu'elle semble satisfaite. Pour parvenir à se croire bon, il n'a d'autre solution que de s'évertuer à la rendre parfaitement heureuse. Mais il est encore desservi par son manque d'empathie : il ne ressent pas ses sentiments normalement à cause de son blocage émotionnel, et a alors beaucoup de mal à imaginer ce que peuvent ressentir les autres.
Il fait le maximum et elle se rebelle : c'est pour lui une terrible injustice. Il finit par penser qu'elle est vraiment trop exigeante, qu'elle profite de sa bonté. Il se sent exploité et la croit méchante.
www.syndrome-de-peter-pan.com
vendredi 5 avril 2013
Tobie Nathan, Quel avenir pour la psychiatrie et la psychothérapie ?
jeudi 4 avril 2013
mardi 2 avril 2013
Jean-Pierre Kamieniak, article "Humour", Dictionnaire international de psychanalyse
vendredi 29 mars 2013
Peut s'ensuivre une réaction thérapeutique négative de l'analyste, en lien avec son complexe d'Oedipe non résolu, qui se défend alors inconsciemment de la soigner.
Heinrich Racker, Etudes sur la technique psychanalytique
jeudi 28 mars 2013
Masud R. Khan, préface à Fragment d'une analyse
mercredi 27 mars 2013
Maud Mannoni, La théorie comme fiction
mardi 26 mars 2013
Christopher Bollas, Le moment freudien
vendredi 22 mars 2013
Selon [Helm] Stierlin, il existe trois types de missions selon qu'elles servent le ça, le moi ou le surmoi de la personne qui délègue. Les missions qui servent le ça peuvent déboucher, notamment, sur des comportements de toxicomanie ou de promiscuité sexuelle ; celles qui sont au service du moi aident les parents à faire face aux aspects pratiques de la vie quotidienne ; quant à celles déléguées par le surmoi, elles suscitent le désir de réussir dans tel ou tel domaine où les parents n'ont pas réussi.
Mony Elkaïm (Dir.), Panorama des thérapies familiales
jeudi 21 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
- une élimination de l'affect lié à une représentation (souvenir, idée, pensée) conflictuelle, alors que la représentation en question reste consciente ;
- une séparation artificielle entre deux pensées ou deux comportements qui en réalité sont liés, leur relation ne pouvant être reconnu sans angoisse par la personne.
Serban Ionescu, Marie-Madeleine Jacquet et Claude Lhote, Les mécanismes de défense : théorie et clinique
mardi 19 mars 2013
lundi 18 mars 2013
Donald W. Winnicott, Jeu et réalité
dimanche 17 mars 2013
samedi 16 mars 2013
Paroles de Masud R. Kahn adressées à Adam Phillips, Is ordinary good enough ? Entretien avec Michel Gribinski, Penser/rêver n° 22, automne 2012
vendredi 15 mars 2013
mardi 12 mars 2013
André Green, La déliaison
lundi 11 mars 2013
vendredi 8 mars 2013
jeudi 7 mars 2013
mercredi 6 mars 2013
Heinrich Racker, Etudes sur la technique psychanalytique
lundi 4 mars 2013
samedi 2 mars 2013
– « À plus rien ? » insista-t-elle. Et alors, « l’homme aux loups » de répondre : « Mon Dieu, je crois au transfert. »
jeudi 28 février 2013
Paroles de Donald W. Winnicott rapportées dans la préface de Fragment d'une analyse
mardi 26 février 2013
lundi 25 février 2013
samedi 23 février 2013
vendredi 15 février 2013
jeudi 14 février 2013
mardi 12 février 2013
lundi 11 février 2013
vendredi 8 février 2013
mercredi 6 février 2013
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
mardi 5 février 2013
lundi 4 février 2013
dimanche 3 février 2013
vendredi 1 février 2013
John Padel, interview cité in "Melanie Klein : son monde et son oeuvre" de Phyllis Grosskurth
mercredi 30 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
Wilfred R. Bion, Recherches sur les petits groupes
lundi 28 janvier 2013
vendredi 25 janvier 2013
Mot de Wilfred R. Bion à Donald Meltzer, Etudes pour une métapsychologie élargie
mercredi 23 janvier 2013
mardi 22 janvier 2013
lundi 21 janvier 2013
Sigmund Freud, Métapsychologie
jeudi 17 janvier 2013
Le problème, c’est qu’en suscitant lui-même l’événement redouté, le masochiste découvre qu’il contrôle enfin sa vie. Il est capable de décider quand, comment, pourquoi et de qui lui arrivent des malheurs. Il est alors envahi d’une volonté de tout contrôler. Il provoque tout ce qui lui fait peur afin de s’assurer qu’il ne sera pas surpris.
Plus le masochiste se torture lui-même, moins il a l’impression d’être ballotté par un destin qui le dépasse. Et mieux il peut mesurer sa force. Car il sait que les autres ne pourront pas égaler en intensité douloureuse ce qu’il s’inflige lui-même. Il n’a donc plus rien à craindre de la vie. Plus il augmente sa douleur plus le masochiste se pénètre d’une sensation de contrôle total de son futur. Pas étonnant que nombre de dirigeants et de personnes de pouvoir soient coutumiers de ce genre de fantasmes.
Cependant, il y a un prix à payer. A force de lier la notion de souffrance à la notion de maîtrise de sa vie, le masochiste perd la notion de plaisir. Il est amené à devenir anti-hédoniste. C’est-à-dire qu’il ne souhaite plus recevoir de satisfactions, il demeure uniquement en quête de nouvelles épreuves de plus en plus difficiles.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
mercredi 16 janvier 2013
mardi 15 janvier 2013
lundi 14 janvier 2013
samedi 12 janvier 2013
René Kaës, Le groupe et le sujet du groupe
vendredi 11 janvier 2013
mardi 8 janvier 2013
James S. Grotstein, article "Transformations" in Dictionnaire international de psychanalyse