« Un psychanalyste apathique, c’est un psy qui somnole ?
– Non, c’est quelqu’un qui ne se laisse pas prendre par le pathos.
– Il est indifférent – bravo !
– Il est engagé, au contraire, mais lui ne se laisse pas faire par les bons sentiments.
– Qui se laisse faire ?
– Les psychanalystes empathiques. Ce que ne sont pas les apathiques.
– Je vois. C’est mal, d’être empathique.
– Quand cela permet d’en finir avec toute visée scientifique. L’inconvenance et le mordant de la découverte freudienne sont menacés par une conception anglo-saxonne molle du postmoderne.
– C’est grave d’être un patient postmoderne ?
– Cela veut dire que l’on a un psychanalyste postmoderne. Il s’occupera de votre identité ; il s’occupera des traumas de votre « environnement précoce » (langue de bois pour parler de l’enfance) ; il s’occupera de votre unité. Mais que fera-t-il du scandale psychique qui vous fait vivre, et va du sexuel à la création ? »
Laurence Kahn, Le Psychanalyste apathique et le patient postmoderne
jeudi 30 juillet 2015
mercredi 29 juillet 2015
Une lettre à l'enfant que j'étais
On a tous un rendez-vous
Un destin à l’identique
Un soleil entre chien et loups
Pour nous donner la réplique
Au bout d’une ligne de fuite
Ou plus rien ne sert de mentir
Avant que la nuit ne s’invite
Ce soir j’ai envie d’écrire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Sache reconnaitre l’amour à temps
Tu ne le croiseras pas souvent
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Choisis tes rêves avec précaution
Tu sais ils se réaliseront
La nuit se déchire à Paris
Le quartier de la trinité renait lentement à la vie
Efface les ombres de passé
Ici le ciel s’obscurcit
En conclusion pour tout dire
Sans faut semblant, sans raccourcis
Ce soir j’ai envie d’écrire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Sache reconnaitre l’amour à temps
Tu ne le croiseras pas souvent
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Dans tout ce que tu feras sois vrai
Reste fidèle à qui tu es
Ceci est ton histoire
Ceci est notre histoire
Libre à toi de la croire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Ne négocie pas ta dignité
Tu ne pourras la racheter
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Dans tout ce que tu feras sois vrai
Reste fidèle à qui tu es
Johnny Hallyday, paroles de Pierre Jouishomme, Francis White et Maxime Nucci (Yodelice), album "Rester vivant"
On a tous un rendez-vous
Un destin à l’identique
Un soleil entre chien et loups
Pour nous donner la réplique
Au bout d’une ligne de fuite
Ou plus rien ne sert de mentir
Avant que la nuit ne s’invite
Ce soir j’ai envie d’écrire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Sache reconnaitre l’amour à temps
Tu ne le croiseras pas souvent
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Choisis tes rêves avec précaution
Tu sais ils se réaliseront
La nuit se déchire à Paris
Le quartier de la trinité renait lentement à la vie
Efface les ombres de passé
Ici le ciel s’obscurcit
En conclusion pour tout dire
Sans faut semblant, sans raccourcis
Ce soir j’ai envie d’écrire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Sache reconnaitre l’amour à temps
Tu ne le croiseras pas souvent
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Dans tout ce que tu feras sois vrai
Reste fidèle à qui tu es
Ceci est ton histoire
Ceci est notre histoire
Libre à toi de la croire
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou simplement je lui dirais
Ne négocie pas ta dignité
Tu ne pourras la racheter
Une lettre à l’enfant que j’étais
Ou noir sur blanc je lui dirais
Dans tout ce que tu feras sois vrai
Reste fidèle à qui tu es
Johnny Hallyday, paroles de Pierre Jouishomme, Francis White et Maxime Nucci (Yodelice), album "Rester vivant"
mardi 28 juillet 2015
lundi 27 juillet 2015
mercredi 22 juillet 2015
mardi 21 juillet 2015
Il est bien connu que ce que nous nommons le hasard dans le monde extérieur se ramène à des lois ; ce que nous nommons l'arbitraire dans la vie psychique repose sur des lois, même si pour l'instant nous ne les pressentons qu'obscurément.
Sigmund Freud, Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen
Sigmund Freud, Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen
jeudi 16 juillet 2015
mercredi 15 juillet 2015
Tout comme le soin en général, mais de manière plus singulière et exemplaire encore à nos yeux, le soin psychanalytique n’est pas seulement soin de l’autre ou (de la part de celui qui s’y prête) soin de soi, en un sens que l’on suppose étroitement « psychologique ». Il est soin de toutes les dimensions relationnelles de soi et d’autrui, il est aussi soin des principes moraux et soin du monde, naturel et culturel, qui, comme l’a montré Winnicott, ne précède pas les relations psychiques entre les hommes, mais au contraire, en surgit.
Frédéric Worms, Ce que l'éthique apprend de la psychanalyse
Frédéric Worms, Ce que l'éthique apprend de la psychanalyse
lundi 13 juillet 2015
vendredi 10 juillet 2015
Indestructible
Dans les antichambres obscures
On se retourne vers l'enfance
Pour y traquer les blessures
Les raisons de nos souffrances
On devine derrière le mur
La beauté d'un ciel immense
Le pardon d'après l'offense
Et la vie paraît moins dure
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, tout nous paraît possible
On déambule en silence
Dans les couloirs de la peur
On se joue l'indifférence
Dans les rues de la douleur
On continue notre errance
Entre le bien et le mal
Entre l'eau pure et l'eau sale
Mais toujours avec élégance
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, une âme inamovible
Une symphonie de malheur
Un opéra de lassitude
J'voudrais partir avant l'heure mais l'attitude
Ca m'fait bien trop peur
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, un parfait cœur de cible
Une existence à rêver
D'une éternité d'avance
Puis la mort à tutoyer
Comme une vieille connaissance
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, mais beaucoup trop sensible
Indestructible, une âme inamovible
Indestructible, un parfait cœur de cible
Indestructible, tout nous paraît possible
Indestructible, tout nous paraît possible
Dans les antichambres obscures
On se retourne vers l'enfance
Pour y traquer les blessures
Les raisons de nos souffrances
On devine derrière le mur
La beauté d'un ciel immense
Le pardon d'après l'offense
Et la vie paraît moins dure
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, tout nous paraît possible
On déambule en silence
Dans les couloirs de la peur
On se joue l'indifférence
Dans les rues de la douleur
On continue notre errance
Entre le bien et le mal
Entre l'eau pure et l'eau sale
Mais toujours avec élégance
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, une âme inamovible
Une symphonie de malheur
Un opéra de lassitude
J'voudrais partir avant l'heure mais l'attitude
Ca m'fait bien trop peur
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, un parfait cœur de cible
Une existence à rêver
D'une éternité d'avance
Puis la mort à tutoyer
Comme une vieille connaissance
Indestructible, on est indestructible
Indestructible, mais beaucoup trop sensible
Indestructible, une âme inamovible
Indestructible, un parfait cœur de cible
Indestructible, tout nous paraît possible
Indestructible, tout nous paraît possible
Véronique Sanson, Paroles de Bernard Swell, Album "Indestructible"
mercredi 8 juillet 2015
mardi 7 juillet 2015
lundi 6 juillet 2015
Vouloir guérir les hommes qui souffrent, apaiser leur douleur, non les réparer mais les consoler, c’est participer à une illusion créatrice qui permet de les maintenir debout. Être psychanalyste, c’est aussi accepter de restaurer la dignité humaine, en témoignant des blessures, en refusant l’indifférence et l’inaction.
Marie Rose Moro, La consolation. Mots pour maux
Marie Rose Moro, La consolation. Mots pour maux
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