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mercredi 15 février 2023

Je pense que l'écrivaine Edith Wharton est la personne la plus sage en matière de solitude. Elle pensait que le remède n'était pas d'avoir toujours de la compagnie, mais de trouver un moyen de se satisfaire de sa propre compagnie. Ne pas être antisocial, mais ne pas avoir peur de votre propre présence, sans personne d'autre. Elle pensait que le remède au malheur consistait à « décorer sa maison intérieure si soigneusement qu'on s'y sent satisfait heureux d'accueillir quiconque veut rester, mais content tout de même quand on est inévitablement seul. »

Matt Haig, Débranchez-vous !

lundi 19 septembre 2022

À se rappeler pendant les mauvais jours

Ça ne durera pas.

Vous avez éprouvé d'autres sentiments. Vous éprouverez à nouveau d'autres sentiments.

Les émotions sont comme la météo. Elles changent et évoluent. Les nuages peuvent sembler aussi inertes qu'une pierre. Quand on les regarde, on ne remarque aucun changement. Pourtant, ils bougent tout le temps.

Le pire moment de n'importe quelle situation, c'est quand vous avez l'impression que vous ne pouvez plus la supporter. Si vous avez l'impression que vous ne pouvez plus la supporter, il y a de bonnes chances que vous soyez au pire moment. Tous les sentiments que vous éprouverez par la suite seront meilleurs que celui-là.

Vous êtes toujours là. Et c'est tout ce qui compte.

Matt Haig, Le Livre du réconfort

lundi 13 septembre 2021

Rien n'est plus fort qu'un petit espoir qui ne renonce pas.

Matt Haig, Le livre du réconfort

mercredi 13 novembre 2019

34. Ne vous inquiétez pas du temps que vous perdez à désespérer. Le temps que vous aurez ensuite vient de doubler de valeur.

Matt Haig, Rester en vie

jeudi 28 mars 2019

31. Trois heures du matin n'est jamais l'heure pour essayer de remettre votre vie d'aplomb.

Matt Haig, Rester en vie

lundi 18 février 2019

Je ne trouvais pas vraiment ma place. Je me désintégrais devant les gens pour devenir ce qu'ils voulaient que je sois. Paradoxalement, je sentais tout le temps une intensité en moi. Je ne savais pas ce que c'était, mais elle continuait à s'accumuler, comme de l'eau derrière une digue. Plus tard, quand j'ai été vraiment dépressif et anxieux, la maladie m'a semblé être une accumulation de toute cette intensité ravalée. Une sorte de trop-plein. Comme si, lorsque vous ne parveniez pas à vous laisser être libre, votre moi entrait en force, envahissant votre esprit pour noyer toutes ces demi-versions ratées de vous-même.

Matt Haig, Rester en vie