Sigmund Freud, Remémoration, répétition et perlaboration
lundi 11 février 2013
Souvent, lorsqu'on a communiqué la règle fondamentale psychanalytique à un patient dont l’histoire de vie est pleine de vicissitudes et l’histoire de maladie fort longue, qu'on a alors invité celui-ci à dire ce qui lui vient à l’idée, et qu'on s’attend maintenant à ce que ses communications se répandent à flots, on apprend tout d’abord qu'il ne sait quoi dire. Il se tait et affirme que rien ne veut lui venir à l’idée. Naturellement, cela n’est rien d’autre que la répétition d’une attitude homosexuelle qui vient s’imposer en tant que résistance à toute remémoration. Aussi longtemps qu'il restera en traitement, il ne se libérera plus de cette contrainte de répétition. On comprend finalement que c’est là sa façon de se remémorer.