Marcher
Sans rien attendre
Jusqu'à devenir chemin.
Anise Koltz, Somnambule du jour
lundi 30 mai 2016
jeudi 26 mai 2016
mercredi 25 mai 2016
L'espace analytique du groupe relie la représentation sociale et la représentation au sens freudien. L'analyse de groupe ne sollicite-t-elle pas plus particulièrement le système préconscient et les affects réprimés ? Les représentations inconscientes s'inscrivent dans l'espace transitionnel du groupe, qui est contenant pour les angoisses primaires.
Jean Claude Rouchy, Le groupe, espace analytique, clinique et théorie
Jean Claude Rouchy, Le groupe, espace analytique, clinique et théorie
mardi 24 mai 2016
lundi 23 mai 2016
jeudi 19 mai 2016
mercredi 18 mai 2016
"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort." C'était une connerie. Du moins dans son acception banale et contemporaine. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit [...]. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vibrante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.
Jean-Christophe Grangé, Le passager
Jean-Christophe Grangé, Le passager
vendredi 13 mai 2016
Si
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !
(Traduction : André Maurois, 1918)
Rudyard Kipling
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !
(Traduction : André Maurois, 1918)
Rudyard Kipling
jeudi 12 mai 2016
Votre gagne pain ne m’intéresse pas. Je veux savoir de quoi vous vous languissez et si vous osez rêver de rencontrer ce dont votre coeur se languit. Votre âge ne m’intéresse pas. Je veux savoir si vous accepterez de prendre le risque d’avoir l’air idiot pour l’amour, pour vos rêves, pour l’aventure d’être vivant.
Oriah Mountain Dreamer, The Invitation
Oriah Mountain Dreamer, The Invitation
mercredi 11 mai 2016
De nouveau s’élève contre la psychanalyse le reproche de compliquer les choses les plus simples par des arguties, de voir des mystères et des problèmes là où il n’en existe pas et d’y arriver en soulignant outre mesure de petites choses accessoires, telles qu’on peut en rencontrer partout, leur faisant porter les conclusions les plus amples et les plus étranges. Nous ferions en vain valoir, là contre, qu’en rejetant ainsi l’analyse, beaucoup d’analogies frappantes se trouveraient supprimées, de délicats enchaînements détruits, que nous eussions pu mettre au jour dans ce cas. Les contradicteurs diront que ces analogies et ces enchaînements n’existent tout simplement pas, et qu’ils sont introduits par nous avec une ingéniosité superflue.
Sigmund Freud, Une névrose démoniaque au XVIIe siècle
Sigmund Freud, Une névrose démoniaque au XVIIe siècle
mardi 10 mai 2016
lundi 9 mai 2016
vendredi 6 mai 2016
mercredi 4 mai 2016
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