Le présent d'abord
Regarde autour tout est là, tout est fait pour nous
Tout l'temps, tout l'temps le temps court
Le temps est comme toujours bien trop court
Hier était hier déjà au passé dépassé
Hier n'est plus à refaire ou à ressasser
Alors rien ne sert de s'encombrer
Laissons nous vivre le présent d'abord
Laissons nous vivre un instant plus fort
Laissons nous suivre nos envies d'encore
Laissons nous vivre aujourd'hui d'abord
Regarde autour et devant toi
Regarde c'est là, là sous tes doigts
Prends, prends tout
Prends, prends sans détour
Demain sera, demain dis toi bien
Que rien d'avance n'est décidé
Aucun destin n'est gravé dans ses mains
Tout peut changer, tout peut arriver
Laissons nous vivre le présent d'abord
Laissons nous vivre un instant plus fort
Laissons nous suivre nos envies d'encore
Mais laissons nous vivre aujourd'hui d'abord
Laissons nous vivre le présent d'abord
Oui laissons nous vivre un instant plus fort
Laissons nous suivre nos envies d'encore
Mais laissons nous vivre aujourd'hui d'abord
Texte de Lionel Florence, album "Le présent d'abord" de Florent Pagny
jeudi 28 septembre 2017
mercredi 27 septembre 2017
Les murs porteurs
Passée la folie des grandeurs
L'envie de jouer les grands seigneurs
Passée l'ivresse, passée l'ardeur
Quand les fruits n'ont plus de saveur
Revenu de sept ans de malheur
D'un accouchement dans la douleur
Lassé de mentir, de faire l'acteur
Quand on est plus à la hauteur
Reste les murs porteurs
Des amis en béton
Un frère, une petite sœur
Pour voir à l'horizon
Reste les murs porteurs
Pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs
Ou vaincre ses démons
Des promesses la main sur le cœur
Plus fort que d'être le meilleur
Perdu dans le collimateur
Qu'on soit soldat ou déserteur
Des candies gravés dans le cœur
Des milliers d'heures de vol au compteur
Des beaux discours, des beaux parleurs
Qu'on soit dans le flou ou dans l'erreur
Reste les murs porteurs
Des amis en béton
Un frère ou une grande sœur
Pour voir à l'horizon
Reste les murs porteurs
Pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs
Ou vaincre ses démons
De jouer les durs, les cascadeurs
Des souvenirs hauts en couleur
De l'utopie d'un monde meilleur
De tout c'qu'on a appris par cœur
Reste les murs porteurs
Pour se couper du vent
Pour tenir la longueur
Faire face aux tremblements
Reste les murs porteurs
Pour s'abriter du froid
Pour conjurer l'malheur
Et retrouver sa voie
Texte de Christophe Cirillo, album "Vieillir avec toi" de Florent Pagny
Passée la folie des grandeurs
L'envie de jouer les grands seigneurs
Passée l'ivresse, passée l'ardeur
Quand les fruits n'ont plus de saveur
Revenu de sept ans de malheur
D'un accouchement dans la douleur
Lassé de mentir, de faire l'acteur
Quand on est plus à la hauteur
Reste les murs porteurs
Des amis en béton
Un frère, une petite sœur
Pour voir à l'horizon
Reste les murs porteurs
Pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs
Ou vaincre ses démons
Des promesses la main sur le cœur
Plus fort que d'être le meilleur
Perdu dans le collimateur
Qu'on soit soldat ou déserteur
Des candies gravés dans le cœur
Des milliers d'heures de vol au compteur
Des beaux discours, des beaux parleurs
Qu'on soit dans le flou ou dans l'erreur
Reste les murs porteurs
Des amis en béton
Un frère ou une grande sœur
Pour voir à l'horizon
Reste les murs porteurs
Pour tenir la maison
Pour surmonter ses peurs
Ou vaincre ses démons
De jouer les durs, les cascadeurs
Des souvenirs hauts en couleur
De l'utopie d'un monde meilleur
De tout c'qu'on a appris par cœur
Reste les murs porteurs
Pour se couper du vent
Pour tenir la longueur
Faire face aux tremblements
Reste les murs porteurs
Pour s'abriter du froid
Pour conjurer l'malheur
Et retrouver sa voie
Texte de Christophe Cirillo, album "Vieillir avec toi" de Florent Pagny
mardi 26 septembre 2017
lundi 25 septembre 2017
vendredi 22 septembre 2017
jeudi 21 septembre 2017
mercredi 20 septembre 2017
mardi 19 septembre 2017
Je ne me casse pas beaucoup la tête au sujet du bien et du mal, mais en moyenne, je n'ai découvert que fort peu de "bien" chez les hommes. D'après ce que j'en sais, ils ne sont pour la plupart que de la racaille, qu'ils se réclament de l'éthique de telle ou telle doctrine ou d'aucune.
Sigmund Freud, Lettre à Oskar Pfister du 9 octobre 1918
Sigmund Freud, Lettre à Oskar Pfister du 9 octobre 1918
lundi 18 septembre 2017
vendredi 15 septembre 2017
jeudi 14 septembre 2017
mercredi 13 septembre 2017
Les mélancoliques se réservent toujours une place secrète, où les tempêtes de la Fortune ne peuvent atteindre. Là que l’âme se retire, pour se maintenir elle-même dans une sérénité éternelle. II faut se réserver une arrière-boutique, toute nôtre, toute franche, en laquelle nous établissons notre vraie liberté et principale retraite et solitude.
Montaigne, Les Essais
Montaigne, Les Essais
mardi 12 septembre 2017
lundi 11 septembre 2017
On m'avait demandé : Racontez-nous comment les choses se sont passées "au juste." - Un récit ? Je commençai : je ne suis ni savant ni ignorant. J'ai connu des joies. C'est trop peu dire. Je leur racontai l'histoire tout entière qu'ils écoutaient, me semble-t-il, avec intérêt, du moins au début. Mais la fin fut pour nous une commune surprise. "Après ce commencement, disaient-ils, vous en viendrez aux faits." Comment cela ! Le récit état terminé.
Maurice Blanchot, La folie du jour
Maurice Blanchot, La folie du jour
vendredi 8 septembre 2017
Je veux surtout que l'on comprenne que nous partons tous d'un point de départ, de la même façon que nous sommes tous nés de deux parents : nous pouvons après devenir homosexuels, meurtrier, pédophiles, il n'en reste pas moins vrai que nous sommes, nous existants, produits de deux parents sexuellement différenciés. Il en sera peut-être autrement plus tard, mais pour le moment, c'est ainsi. Si vous cherchez à comprendre ce que sont les pédophiles ou Dieu sait quoi, vous êtes obligé de partir de là. Je dirais même que c'est plus compliqué, parce que vous êtes aussi obligé d'expliquer pourquoi une femme qui a subi un attentat sexuel dans son enfance va, sans le savoir, épouser quelqu'un qui va se révéler être un pédophile ou le devenir.
André Green, Associations (presque) libres d'un psychanalyste
André Green, Associations (presque) libres d'un psychanalyste
mercredi 6 septembre 2017
mardi 5 septembre 2017
Nous avons été amené à dire que l’angoisse serait une réaction au danger de perdre l’objet aimé. Or, nous connaissons bien une de ces réactions à la perte de l’objet aimé : le deuil. Donc, quand est-ce l’angoisse et quand est-ce le deuil qui s’installe ? Pour le deuil, nous nous en sommes déjà occupé : un caractère en est resté complètement incompris : l’intensité extraordinaire de la douleur. Le fait que la séparation d’un objet soit douloureuse nous apparaît néanmoins aller de soi. Le problème se complique, par conséquent, encore davantage : quand la séparation de l’objet aimé crée-t-elle l’angoisse ? Quand produit-elle le deuil ? Et quand peut-être seulement la douleur ?
Sigmund Freud, Inhibition, symptôme et angoisse
Sigmund Freud, Inhibition, symptôme et angoisse
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