Clivage du Moi
Freud introduit ce concept en 1927 dans son article sur le fétichisme. Il en fait un mode de défense très particulier où le sujet se "scinde", en quelque sorte, par rapport à la réalité ou à la différence des sexes. Une partie du sujet tient compte de la réalité qu'une autre ne connaît pas. Octave Mannoni a magistralement illustré ce mécanisme par la formule "je sais bien, mais quand même".
Jean-Pierre Chartier, Introduction à la pensée freudienne
vendredi 26 février 2016
jeudi 25 février 2016
mercredi 24 février 2016
De ce rien, de cet embryon rudimentaire qui est la première idée d'un livre, faire sortir le punctum saliens, la vie de l'œuf, tirer un à un de sa tête les membres d'une phrase, les lignes des caractères, l'intrigue, le nœud, tout ce petit monde animé de vous-même et jailli de vos entrailles, qui est un roman, − quel travail !
Edmond et Jules de Goncourt, Journal des Goncourt, année 1862
Edmond et Jules de Goncourt, Journal des Goncourt, année 1862
mardi 23 février 2016
lundi 22 février 2016
Votre temps est limité. Ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonniers des dogmes, ce n’est rien d’autre que vivre selon les conclusions et les réflexions d’autres personnes. Ne laissez pas le brouhaha des opinions des autres étouffer votre voix intérieure. Et, par dessus tout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition : d’une manière ou d’une autre, ils savent ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. Soyez insatiables. Soyez fous.
Steve Jobs
Steve Jobs
vendredi 19 février 2016
jeudi 18 février 2016
mercredi 17 février 2016
jeudi 4 février 2016
mercredi 3 février 2016
mardi 2 février 2016
La perlaboration doit, me semble-t-il, garder son sens premier, la référence à un temps intrasubjectif, fondamentalement soustrait à l’influence consciente et même inconsciente de l’analyste. Certes, la perlaboration peut prendre en compte l’idée du travail en commun (sorte de perlaboration toujours préliminaire)…mais pour (le patient), elle prend sa valeur fondamentale dans l’expérience radicalement singulière de sa propre réalité psychique… l’irremplaçable moment du silence introjectif.
Jean-Luc Donnet, La situation analysante
Jean-Luc Donnet, La situation analysante
lundi 1 février 2016
Comparaison n’est pas raison
La compréhension des choses semble difficilement accessible par l'information et le raisonnement, qui reste encore et pour beaucoup d’entre nous une démarche abstraite. Nous avons souvent besoin, pour réellement comprendre certaines choses, d’établir des points de relation avec notre vécu, avec la réalité perceptible (par nous).
Une autre manière d’arriver à « saisir la réalité » de choses perçues comme « abstraites » est la comparaison. Les textes de références de nos religions chrétiennes en sont l’illustration. Et plus précisément le Nouveau Testament use de « paraboles »…
Mais si cela peut nous aider, il ne faut pas confondre les choses mises en parallèles (c'est à dire « comparées »). Ces choses étant distinctes, elles sont forcément et à des degrés variables, différentes. Il ne faut pas confondre les « images » avec ce qu’elles sont sensées nous aider à comprendre. La véritable compréhension est en réalité le résultat du raisonnement, qui est l’activité de la Raison.
Mais et par ailleurs, le fait de comparer des éléments, ne signifie pas uniquement les décréter comme semblables ou parallèles; c’est aussi les examiner chacun pour voir par exemple ce qu’ils ont de semblable et de différent, chercher des relations entre eux. Et cela est une démarche qui fait partie du concept de raisonnement et de pensée.
Gilles Guérin, www.gillesguerin.com
La compréhension des choses semble difficilement accessible par l'information et le raisonnement, qui reste encore et pour beaucoup d’entre nous une démarche abstraite. Nous avons souvent besoin, pour réellement comprendre certaines choses, d’établir des points de relation avec notre vécu, avec la réalité perceptible (par nous).
Une autre manière d’arriver à « saisir la réalité » de choses perçues comme « abstraites » est la comparaison. Les textes de références de nos religions chrétiennes en sont l’illustration. Et plus précisément le Nouveau Testament use de « paraboles »…
Mais si cela peut nous aider, il ne faut pas confondre les choses mises en parallèles (c'est à dire « comparées »). Ces choses étant distinctes, elles sont forcément et à des degrés variables, différentes. Il ne faut pas confondre les « images » avec ce qu’elles sont sensées nous aider à comprendre. La véritable compréhension est en réalité le résultat du raisonnement, qui est l’activité de la Raison.
Mais et par ailleurs, le fait de comparer des éléments, ne signifie pas uniquement les décréter comme semblables ou parallèles; c’est aussi les examiner chacun pour voir par exemple ce qu’ils ont de semblable et de différent, chercher des relations entre eux. Et cela est une démarche qui fait partie du concept de raisonnement et de pensée.
Gilles Guérin, www.gillesguerin.com
Inscription à :
Articles (Atom)