C'est là un point à prendre d'autant plus en compte dans le cas où une impulsion émotionnelle nous incite à reléguer un de nos patients dans les catégories de "sans espoir" ou de "psychotique". Avant d'agir sous ce genre d'impulsion, nous devons nous demander si "sans espoir" ou "psychotique" ne sont pas des qualificatifs qui éclairent notre propre état psychique, plutôt que celui du patient.
Wilfred R. Bion, Bion à New York et à São Paulo