Que les jours commencent et que les jours finissent, que le temps s'écoule, que ta bouche se ferme, que les muscles de ta nuque, de ta mâchoire, de ton menton, se relâchent tout à fait, que seuls les soulèvements de ta cage thoracique, les battements de ton cœur témoignent encore de ta patiente survie.
Georges Perec, Un homme qui dort