Il m’est arrivé, quand se précise l’engagement d’une cure, de faire face à l’angoisse d’un analysant qui pourrait se formuler ainsi : « Qu’est-ce que je risque ? Où tout cela va-t-il me mener ? » Et moi, sinon de lui répondre, au moins de ne pas ajouter à son angoisse le silence de celui qui n’entend pas, j’ai dit : « Le risque... devenir un peu plus libre qu’avant ».
Jacques André, éditorial du Carnet/Psy n° 218