Comment percevez-vous la psychanalyse ?
Une approche scientifique et rigoureuse de la vie psychique humaine. Freud a de suite décelé une seconde conscience, l'inconscient, chez l'être humain. On en connaît les effets : nos rêves, nos lapsus, nos pulsions, etc. Le psychanalyste est alors celui qui prend la parole au sérieux, qui permet aux patients de s'écouter parler. Longtemps, des approches similaires étaient réservées à la religion et parfois à la magie. Ce qui conférait à l'interprétation des paroles un caractère soit sublimé par une vue élevée de l'esprit, soit péjoratif. Il fallait un champ d'étude pour l'approcher.
Interview du Pr. Pascal-Henri Keller dans le journal Centre Presse, 3 mars 2019
mardi 29 octobre 2019
De la dépression, il est possible de sortir, comme d'un trou, comme d'un piège. Pour apprendre ensuite à demeurer vigilant. Je ne prétendrai pas avoir ici circonscris le problème de la dépression. Ces pages sont le fruit d'une tentative de retour sur soi, qui m'a aidée et vous aidera peut-être à comprendre. Dans cette perspective s'est inscrite mon ambition : écrire le livre que j'aurais aimé lire lorsque ma vie en dépendait.
Céline Curiol, Un quinze août à Paris, histoire d'une dépression
Céline Curiol, Un quinze août à Paris, histoire d'une dépression
lundi 28 octobre 2019
Quand on demande [...] à quelles conditions un psychanalyste peut s’autoriser à traiter des faits sociaux ou esthétiques – question qui ne concerne pas les seuls psychanalystes –, est-on aussi éloigné qu’on le croit du souci de déterminer, selon des critères précis, les cas qui seraient ou non justiciables d’un traitement psychanalytique – question qui, elle, relèverait de la seule compétence des psychanalystes ? Il s’agit bien dans les deux circonstances de fixer des limites au champ psychanalytique, de décider de ce qui, par nature, lui échappe.
J.-B. Pontalis, Bornes ou confins ? Aux limites de l'analysable
J.-B. Pontalis, Bornes ou confins ? Aux limites de l'analysable
vendredi 25 octobre 2019
jeudi 24 octobre 2019
mercredi 23 octobre 2019
mardi 22 octobre 2019
Il m’est arrivé, quand se précise l’engagement d’une cure, de faire face à l’angoisse d’un analysant qui pourrait se formuler ainsi : « Qu’est-ce que je risque ? Où tout cela va-t-il me mener ? » Et moi, sinon de lui répondre, au moins de ne pas ajouter à son angoisse le silence de celui qui n’entend pas, j’ai dit : « Le risque... devenir un peu plus libre qu’avant ».
Jacques André, éditorial du Carnet/Psy n° 218
Jacques André, éditorial du Carnet/Psy n° 218
lundi 21 octobre 2019
Je pourrais parler de la fin de l'analyse. Elle est la fin du transfert. Fin d'un monde comme m'a dit quelqu'un en analyse. Fin de l'enfance, vraiment fin de l'enfance. Fin de la possibilité de faire de l'analyste ce qu'on veut et pour le psychanalyste de faire du patient ce qu'il veut. Le transfert, le contre-transfert tombent dans le vide.
Georges Favez, Psychanalyste, où es-tu ?
Georges Favez, Psychanalyste, où es-tu ?
vendredi 18 octobre 2019
Ce qui est bouleversant, c'est que quand tout est détruit, il n'y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. Il n'y a plus que l'Amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, l'immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. [...]
Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n'avons pas même à être reliés : nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le plus grand vertige... de l'autre côté du pire t'attend l'Amour. Il n'y a en vérité rien à craindre. Oui, c'est la bonne nouvelle que je vous apporte.
Christiane Singer, Derniers fragments d'un long voyage
Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n'avons pas même à être reliés : nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le plus grand vertige... de l'autre côté du pire t'attend l'Amour. Il n'y a en vérité rien à craindre. Oui, c'est la bonne nouvelle que je vous apporte.
Christiane Singer, Derniers fragments d'un long voyage
jeudi 17 octobre 2019
mercredi 16 octobre 2019
mardi 15 octobre 2019
On ne peut attendre de l'analysant d'accepter le revécu de son enfance que si l'analyste est préparé à accepter complètement sa paternité, à accepter complètement d'aimer un nouvel enfant et à se battre pour une enfance nouvelle et meilleure en faisant appel à toutes les forces psychiques disponibles.
Heinrich Racker, Etudes sur la technique psychanalytique
Heinrich Racker, Etudes sur la technique psychanalytique
lundi 14 octobre 2019
jeudi 10 octobre 2019
Deuil du bébé
A l’âge de huit mois, le bébé connaît une angoisse particulière que les pédiatres nomment « l’angoisse du neuvième mois ». Chaque fois que sa mère s’en va, il croit qu’elle ne reviendra plus jamais, Cette crainte suscite parfois des crises de larmes et les symptômes de l’angoisse.
C’est à cet âge que le bébé comprend qu’il y a des choses dans ce monde qui se passent et qu’il ne domine pas. Le « deuil du bébé » s’explique par la prise de conscience de son autonomie par rapport à sa mère. Il doit faire le deuil de la symbiose, accepter la séparation. Le bébé et sa maman ne sont pas irrémédiablement liés, donc on peut se retrouver seul, on peut être en contact avec des « étrangers qui ne sont pas maman » (est considéré comme étranger tout ce qui n’est pas maman et, à la rigueur, papa).
Il faudra attendre que le bébé atteigne l’âge de dix-huit mois pour qu’il accepte la disparition momentanée de sa mère. La plupart des autres angoisses que l’être humain connaîtra plus tard jusqu’à sa vieillesse peur de la solitude, peur de la perte d’un être cher, peur des étrangers, etc., découleront de cette première détresse.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
A l’âge de huit mois, le bébé connaît une angoisse particulière que les pédiatres nomment « l’angoisse du neuvième mois ». Chaque fois que sa mère s’en va, il croit qu’elle ne reviendra plus jamais, Cette crainte suscite parfois des crises de larmes et les symptômes de l’angoisse.
C’est à cet âge que le bébé comprend qu’il y a des choses dans ce monde qui se passent et qu’il ne domine pas. Le « deuil du bébé » s’explique par la prise de conscience de son autonomie par rapport à sa mère. Il doit faire le deuil de la symbiose, accepter la séparation. Le bébé et sa maman ne sont pas irrémédiablement liés, donc on peut se retrouver seul, on peut être en contact avec des « étrangers qui ne sont pas maman » (est considéré comme étranger tout ce qui n’est pas maman et, à la rigueur, papa).
Il faudra attendre que le bébé atteigne l’âge de dix-huit mois pour qu’il accepte la disparition momentanée de sa mère. La plupart des autres angoisses que l’être humain connaîtra plus tard jusqu’à sa vieillesse peur de la solitude, peur de la perte d’un être cher, peur des étrangers, etc., découleront de cette première détresse.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
mardi 8 octobre 2019
Le thérapeute est :
- Celui qui chaque jour s'efforce de mieux connaître ses imperfections.
- Celui qui a cessé d'attendre des autres la solution à ses problèmes, donc qui a cessé d'être un enfant geignard.
- Celui qui, sorti de la culpabilité infantile, assume la responsabilité de ses paroles et de ses actes.
- Celui qui, ayant exploré "l'étranger" en lui, est en mesure de respecter l'étrange chez l'autre.
- Celui qui, par son corps, ses pensées, ses paroles, rayonne l'espérance.
- Celui qui trouve dans tous les événements de sa vie, et en particulier dans les circonstances douloureuses, l'occasion d'accéder à une plus grande lumière, une chance pour un progrès intérieur.
- Celui qui, par un détachement, un dépouillement du "vieil homme", découvre chaque jour le bonheur dans les choses les plus simples.
Paul Montangerand, La voix du cœur, chemin du thérapeute
- Celui qui chaque jour s'efforce de mieux connaître ses imperfections.
- Celui qui a cessé d'attendre des autres la solution à ses problèmes, donc qui a cessé d'être un enfant geignard.
- Celui qui, sorti de la culpabilité infantile, assume la responsabilité de ses paroles et de ses actes.
- Celui qui, ayant exploré "l'étranger" en lui, est en mesure de respecter l'étrange chez l'autre.
- Celui qui, par son corps, ses pensées, ses paroles, rayonne l'espérance.
- Celui qui trouve dans tous les événements de sa vie, et en particulier dans les circonstances douloureuses, l'occasion d'accéder à une plus grande lumière, une chance pour un progrès intérieur.
- Celui qui, par un détachement, un dépouillement du "vieil homme", découvre chaque jour le bonheur dans les choses les plus simples.
Paul Montangerand, La voix du cœur, chemin du thérapeute
lundi 7 octobre 2019
vendredi 4 octobre 2019
mercredi 2 octobre 2019
mardi 1 octobre 2019
Si une chanson
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson tombée du ciel, sortie d'une malle ou d'une armoire peut aider
Si cette chanson est de celles qui peuvent ramener l'espoir et la paix
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Chanter de toutes ses forces
Chanter de tout son cœur
Être le rire qu'on a volé
Et l'insouciance enfuie
Être le jour qui est tombé
Sous les balles de la nuit
Chanter, chanter, chanter encore
Chanter de tout son corps
Prendre le chagrin dans ses mains
La joie évanouie
Être comme un rempart au destin
Au bonheur éconduit
Si dans la prison de la peine, une chanson peut se présenter au parloir
Si sans appeler à la haine, elle sait allumer une flamme dans le noir
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (alors il faut)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur (chanter, chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (alors il faut)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur (chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
En douceur
Texte d'Emmanuelle Cosso, album "Aime la vie" de Florent Pagny
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson tombée du ciel, sortie d'une malle ou d'une armoire peut aider
Si cette chanson est de celles qui peuvent ramener l'espoir et la paix
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Chanter de toutes ses forces
Chanter de tout son cœur
Être le rire qu'on a volé
Et l'insouciance enfuie
Être le jour qui est tombé
Sous les balles de la nuit
Chanter, chanter, chanter encore
Chanter de tout son corps
Prendre le chagrin dans ses mains
La joie évanouie
Être comme un rempart au destin
Au bonheur éconduit
Si dans la prison de la peine, une chanson peut se présenter au parloir
Si sans appeler à la haine, elle sait allumer une flamme dans le noir
Alors il faut chanter
Alors il faut chanter
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (alors il faut)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur (chanter, chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (alors il faut)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur (chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire oublier une seconde la douleur (chanter)
Si une chanson a le pouvoir de faire communier tout le monde en douceur
En douceur
Texte d'Emmanuelle Cosso, album "Aime la vie" de Florent Pagny
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