L’inconscient est pavé d’oxymores (à la fois – justement – des bonnes et des mauvaises intentions), au point que Freud ne fait pas de différence entre le oui et le non d’un patient, ou que le sacré et l’impur se confondent dans un même « tabou » du toucher. D’ailleurs la figuration par le renversement contraire est un moyen classique qu’emploie le rêve pour déguiser des représentations qui autrement réveilleraient le rêveur en sursaut.
Entretien avec Michel Gribinski sur le site des éditions Gallimard