mardi 23 décembre 2014

Le symptôme arrive tout d’abord dans la vie mentale du patient comme un hôte indésirable ; il n’a aucune raison de l’accueillir. Et c’est bien pour cela qu’avec le temps il peut s’évanouir si aisément, comme de son propre gré. Au départ, il n’est d’aucune utilité pour la gestion interne du mental mais souvent il parvient secondairement à s’en trouver une : l’un ou l’autre flux mental, ou quoi que ce soit, trouve expédient de s’en servir. De cette manière, le symptôme obtient une fonction secondaire et, pour ainsi dire, s’inscruste dans la vie mentale du patient.

Sigmund Freud, Fragment d'une analyse d'hystérie, Dora