Cela ne m’intéresse pas de savoir quel est ton métier.
Ce que je veux savoir, c’est ce qui te tient à cœur.
Si tu oses rêver accomplir tes désirs.
Si tu es prêt à paraître fou par amour ou pour tes rêves.
Pour l’aventure d’être vivant.
Je veux savoir si tu as touché le cœur de ta tristesse.
Si tu t’es ouvert suite aux épreuves de la vie.
Ou si tu t’es desséché et fermé par peur de la douleur.
Je veux savoir si tu peux expérimenter ta douleur.
Ou la mienne sans chercher à la cacher.
À la diminuer ou à la solutionner.
Je veux savoir si tu peux entrer dans la joie, la mienne ou la tienne.
Si tu peux danser sauvagement.
Et laisser l’extase te remplir jusqu’au bout des doigts.
Sans opposer de limites humaines et sans penser être prudent ou réaliste.
Cela ne m’intéresse pas de savoir si l’histoire que tu me racontes est vraie.
Ce que je veux savoir, c’est si tu peux décevoir quelqu’un d’autre afin de rester vrai envers toi-même.
Si tu peux supporter l’accusation d’être un traitre et ne pas trahir ta propre âme.
Je veux savoir si tu as suffisamment de foi pour être digne de confiance.
Je veux savoir si tu sais voir la beauté même si ce n’est pas beau tous les jours…
Texte amérindien