Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
Jean de la Fontaine, Fables, "Le lion et le rat"
mardi 26 juillet 2016
lundi 25 juillet 2016
vendredi 22 juillet 2016
jeudi 21 juillet 2016
mercredi 20 juillet 2016
mardi 19 juillet 2016
lundi 18 juillet 2016
mardi 12 juillet 2016
Cet homme, à peine plus vieux que moi, que je salue poliment dans l’ascenseur, sait-il que c’est un petit garçon qui lui parle, un peu intimidé, un peu gêné d’avoir à parler à une grande personne, comme si lui-même en était une, et surpris, oui, presque flatté, malgré ses 50 ans, que l’autre semble y croire ? Guère plus, sans doute, que je ne connais le petit garçon que mon voisin est resté pour lui-même, ignoré de tous, et comme absurdement enfoui sous les traits d’un presque sexagénaire…
Il n’y a pas de grandes personnes. Il n’y a que des enfants qui font semblant d’avoir grandi, ou qui ont grandi, en effet, mais sans pouvoir y croire tout à fait, sans parvenir à effacer l’enfant qu’ils furent, qu’ils demeurent, qu’ils portent en eux ou qui les porte…
André Comte-Sponville, La vie humaine
Il n’y a pas de grandes personnes. Il n’y a que des enfants qui font semblant d’avoir grandi, ou qui ont grandi, en effet, mais sans pouvoir y croire tout à fait, sans parvenir à effacer l’enfant qu’ils furent, qu’ils demeurent, qu’ils portent en eux ou qui les porte…
André Comte-Sponville, La vie humaine
lundi 11 juillet 2016
vendredi 8 juillet 2016
jeudi 7 juillet 2016
mercredi 6 juillet 2016
mardi 5 juillet 2016
lundi 4 juillet 2016
Avez-vous déjà suivi un gourou ou un mentor ? Je l'ai fait. J'ai donné mon pouvoir à mes amantes, à mes épouses. J'attendais, près du téléphone. J'ai attendu des permissions. Dans le travail aussi, j'ai attendu en tremblant le jugement des autres. J'ai donné mon pouvoir parfois subtilement, d'un seul regard, d'autres fois ouvertement, sans honte, à la vue de tous. L'exil, le bannissement, l'échec peuvent être de bonnes choses car ils nous forcent à agir depuis notre centre et non plus à partir de quelqu'un d'autre. J'applaudis quand vous tombez au fond du trou, parce qu'au fond du trou, il n'y a que vous-même.
(traduction Christel Petitcollin)
Steven Pressfield, Turning Pro
(traduction Christel Petitcollin)
Steven Pressfield, Turning Pro
vendredi 1 juillet 2016
Je dirais que la pensée complexe est tout d’abord une pensée qui relie. C’est le sens le plus proche du terme complexus (ce qui est tissé ensemble). Cela veut dire que par opposition au mode de penser traditionnel, qui découpe les champs de connaissances en disciplines et les compartimente, la pensée complexe est un mode de reliance. Elle est donc contre l’isolement des objets de connaissance ; elle les restitue dans leur contexte et, si possible, dans la globalité dont ils font partie.
Edgar Morin, La pensée complexe : Antidote pour les pensées uniques, Synergies Monde, n° 4, 2008
Edgar Morin, La pensée complexe : Antidote pour les pensées uniques, Synergies Monde, n° 4, 2008
Inscription à :
Articles (Atom)