La défense, d'une façon générale porte sur l’excitation interne (pulsion) et électivement sur telle des représentations (souvenirs ou fantasmes) auxquelles celle-ci est liée, sur telle situation capable de déclencher cette excitation dans la mesure où elle est incompatible avec cet équilibre, et de ce fait, déplaisante pour le moi. Les affects déplaisants, motifs ou signaux de la défense peuvent être objets de celle-ci.
Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse