Quand le moi adopte les traits de l'objet, il s'impose pour ainsi dire lui-même au ça comme objet d'amour.
Sigmund Freud, Le moi et le ça
samedi 29 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
- Le plus important, ce sont les petits soleils, ajouta Théodore. - Les petits soleils ? - Les petits soleils de chaque jour. Un sourire, un mot d'encouragement, un échange, un petit plaisir ou un grand, tout ce qui nous rend heureux, joyeux, vivants. Tous les petits soleils qui illuminent nos journées, à côté desquels il ne faut surtout pas passer.
Ondine Khayat, Les petits soleils de chaque jour
mercredi 26 septembre 2012
mardi 25 septembre 2012
Cela exige que l’analyste ne ferme plus la porte à cette folie, qu’il consente à l’accueillir et à la partager en l’analysant. Pour ce faire, il faut reconnaître à l’affect toute sa portée. C’est-à-dire laisser le champ libre aux affects dans leurs aspects les moins ordinaires et les moins raisonnables, les plus contradictoires et les plus complexes. Subir la charge de la passion du transfert est sans doute exténuant, c’est le prix à payer, par l’analyste, pour la marche de l’analyse. Inutile de dire que le contre-transfert est ici en première ligne.
André Green, Le discours vivant
lundi 24 septembre 2012
Jusqu'au DSM-IV-TR inclus (2000), on estimait toutefois qu'être triste à la suite du deuil d'un proche depuis moins de deux mois était normal, et n'avait absolument pas à être rangé dans les états dépressifs. A partir de 2013, dans la nouvelle édition de ce manuel, ça ne sera même plus le cas : le chagrin, même normal (il est plutôt logique d'être très triste suite au décès d'un proche) sera pathologisé. Les endeuillés pourront donc être des dépressifs comme les autres...
Sarah Chiche, De la mélancolie à la dépression sévère in L'histoire des troubles mentaux, Les grands dossiers des Sciences humaines n° 28
Sarah Chiche, De la mélancolie à la dépression sévère in L'histoire des troubles mentaux, Les grands dossiers des Sciences humaines n° 28
dimanche 23 septembre 2012
La défense, d'une façon générale porte sur l’excitation interne (pulsion) et électivement sur telle des représentations (souvenirs ou fantasmes) auxquelles celle-ci est liée, sur telle situation capable de déclencher cette excitation dans la mesure où elle est incompatible avec cet équilibre, et de ce fait, déplaisante pour le moi. Les affects déplaisants, motifs ou signaux de la défense peuvent être objets de celle-ci.
Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse
Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse
samedi 22 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
mardi 18 septembre 2012
lundi 17 septembre 2012
dimanche 16 septembre 2012
samedi 15 septembre 2012
La pulsion est donc un des concepts de la démarcation entre le psychique et le somatique. L'hypothèse la plus simple et la commode sur la nature des pulsions serait qu'elles ne possèdent aucune qualité par elles-mêmes, mais qu'elles ne doivent être considérées que comme mesure du travail demandé à la vie psychique.
Sigmund Freud, Métapsychologie
Sigmund Freud, Métapsychologie
vendredi 14 septembre 2012
jeudi 13 septembre 2012
lundi 10 septembre 2012
Un jour, un chien plein de sagesse passa près de chats rassemblés.
S'en étant approché, il vit que les chats, très occupés, ne lui prêtaient pas attention; il s'arrêta alors.
Du milieu de l'assemblée se leva un grand chat, à l'air grave. Il regarda les autres et dit alors: " Frères prions! Quand vous aurez prié, et prié encore, alors, plus de doute, en vérité, il pleuvra des souris."
Le chien, entendant cela, rit dans son coeur et s'éloigna en disant: "Ô chats aveugles et insensés, n'est-il pas écrit - et n'ai-je pas appris comme mes pères avant moi - qu'en réponse aux prières, aux actes de foi, aux supplications, il ne pleut pas des souris, mais des os!"
Khalil Gibran, Le Fou
S'en étant approché, il vit que les chats, très occupés, ne lui prêtaient pas attention; il s'arrêta alors.
Du milieu de l'assemblée se leva un grand chat, à l'air grave. Il regarda les autres et dit alors: " Frères prions! Quand vous aurez prié, et prié encore, alors, plus de doute, en vérité, il pleuvra des souris."
Le chien, entendant cela, rit dans son coeur et s'éloigna en disant: "Ô chats aveugles et insensés, n'est-il pas écrit - et n'ai-je pas appris comme mes pères avant moi - qu'en réponse aux prières, aux actes de foi, aux supplications, il ne pleut pas des souris, mais des os!"
Khalil Gibran, Le Fou
dimanche 9 septembre 2012
samedi 8 septembre 2012
Résumons : absence de contradiction, processus primaires (mobilité des investissements), atemporalité et remplacement de la réalité extérieure par la réalité psychique sont les caractères que nous pouvons nous attendre à trouver dans les processus appartenant au système Ics.
Sigmund Freud, Métapsychologie
Sigmund Freud, Métapsychologie
vendredi 7 septembre 2012
Homéostasie
Toute forme de vie est en recherche d'homéostasie.
"Homéostasie" signifie équilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur.
Toute structure vivante fonctionne en homéostasie. L'oiseau a des os creux pour voler. Le chameau a des réserves d'eau pour survivre dans le désert. Le caméléon change la pigmentation de sa peau pour passer inaperçu de ses prédateurs.
Ces espèces, comme tant d'autres, se sont maintenues jusqu'à nos jours en s'adaptant à tous les bouleversements de leur milieu ambiant. Celles qui ne surent pas s'harmoniser avec le monde extérieur ont disparu.
L'homéostasie est la capacité d'autorégulation de nos organes par rapport aux contraintes extérieures.
On est toujours surpris de constater à quel point un simple individu peut endurer les épreuves les plus rudes et y adapter son organisme. Durant les guerre, circonstances où l'homme est contraint de se surpasser pour survivre, on a vu des gens qui n'avaient jusque là connu que confort et tranquillité se mettre sans rechigner au régime eau et pain sec. En quelques jours, les citadins perdus en montagne apprennent à reconnaître les plantes comestibles, à chasser et manger des animaux qui leur avaient toujours répugné: taupes, araignées, souris, serpents…
"Robinson Crusoe" de Daniel Defoe ou "L'Ile mystérieuse" de Jules Verne sont des livres à la gloire de la capacité d'homéostasie de l'être humain.
Tous, nous sommes en perpétuelle recherche de l'homéostasie parfaite car nos cellules ont déjà cette préoccupation. Elles convoitent en permanence un maximum de liquide nutritif à la meilleure température et sans agression de substance toxique. Mais quand elles n'en disposent pas, elles s'adaptent. C'est ainsi que les cellules du foie d'un ivrogne sont mieux accoutumées à assimiler l'alcool que celles d'un abstinent. Les cellules des poumons d'un fumeur fabriqueront des résistances à la nicotine. Le roi Mithridate avait même entraîné son corps à supporter l'arsenic.
Plus le milieux extérieur est hostile, plus il oblige la cellule ou l'individu à développer des talents inconnus.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
Toute forme de vie est en recherche d'homéostasie.
"Homéostasie" signifie équilibre entre milieu intérieur et milieu extérieur.
Toute structure vivante fonctionne en homéostasie. L'oiseau a des os creux pour voler. Le chameau a des réserves d'eau pour survivre dans le désert. Le caméléon change la pigmentation de sa peau pour passer inaperçu de ses prédateurs.
Ces espèces, comme tant d'autres, se sont maintenues jusqu'à nos jours en s'adaptant à tous les bouleversements de leur milieu ambiant. Celles qui ne surent pas s'harmoniser avec le monde extérieur ont disparu.
L'homéostasie est la capacité d'autorégulation de nos organes par rapport aux contraintes extérieures.
On est toujours surpris de constater à quel point un simple individu peut endurer les épreuves les plus rudes et y adapter son organisme. Durant les guerre, circonstances où l'homme est contraint de se surpasser pour survivre, on a vu des gens qui n'avaient jusque là connu que confort et tranquillité se mettre sans rechigner au régime eau et pain sec. En quelques jours, les citadins perdus en montagne apprennent à reconnaître les plantes comestibles, à chasser et manger des animaux qui leur avaient toujours répugné: taupes, araignées, souris, serpents…
"Robinson Crusoe" de Daniel Defoe ou "L'Ile mystérieuse" de Jules Verne sont des livres à la gloire de la capacité d'homéostasie de l'être humain.
Tous, nous sommes en perpétuelle recherche de l'homéostasie parfaite car nos cellules ont déjà cette préoccupation. Elles convoitent en permanence un maximum de liquide nutritif à la meilleure température et sans agression de substance toxique. Mais quand elles n'en disposent pas, elles s'adaptent. C'est ainsi que les cellules du foie d'un ivrogne sont mieux accoutumées à assimiler l'alcool que celles d'un abstinent. Les cellules des poumons d'un fumeur fabriqueront des résistances à la nicotine. Le roi Mithridate avait même entraîné son corps à supporter l'arsenic.
Plus le milieux extérieur est hostile, plus il oblige la cellule ou l'individu à développer des talents inconnus.
Bernard Werber, Encyclopédie du savoir relatif et absolu
jeudi 6 septembre 2012
mercredi 5 septembre 2012
mardi 4 septembre 2012
lundi 3 septembre 2012
dimanche 2 septembre 2012
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