L'identification projective consiste dans le clivage par le patient d'une partie de sa personnalité et la projection de celle-ci dans un objet où elle s'installe, parfois en tant que persécuteur, laissant la psyché dont elle a été séparée appauvrie d'autant.
Wilfred R. Bion, Réflexion faite
jeudi 29 septembre 2011
mercredi 28 septembre 2011
Stanislas Tomkiewicz, qui a tenté deux fois de se suicider avant de devenir un grand psychiatre ; Jacques Salomé, qui s’est battu contre une tuberculose osseuse ; Patricia Corre, ancienne alcoolique… Pour son livre Plus fort que le destin, (Anne Carrière, 2002) notre collaboratrice Valérie Colin-Simard a recueilli neuf témoignages. A partir de ces histoires singulières, elle a repéré sept "pierres de reconstruction" qui leur ont permis de s’en sortir :
1. Abandonner son statut de victime, pour que le désir de revivre émerge.
2. Admettre l’impossibilité de s’en sortir seul.
3. Chercher de l’aide (réintégration professionnelle, aide psychologique, etc.)
4. Se réconcilier avec ses émotions, repérer ce que l’on aime et ce que l’on déteste pour pouvoir bâtir une nouvelle identité.
5. Retrouver le goût de la réalité en acceptant de replonger dans le quotidien (ménage, tri du courrier, etc.).
6. S’éloigner de son environnement d’origine, "paralysant", pour prendre le chemin d’une nouvelle et authentique autonomie.
7. Accéder à la spiritualité et trouver un nouveau sens à sa vie (tenir de nouvelles promesses, aider les autres, etc.).
Sonya Mellah, Comment ont-ils fait ? Psychologies Magazine n° 206, mars 2002
1. Abandonner son statut de victime, pour que le désir de revivre émerge.
2. Admettre l’impossibilité de s’en sortir seul.
3. Chercher de l’aide (réintégration professionnelle, aide psychologique, etc.)
4. Se réconcilier avec ses émotions, repérer ce que l’on aime et ce que l’on déteste pour pouvoir bâtir une nouvelle identité.
5. Retrouver le goût de la réalité en acceptant de replonger dans le quotidien (ménage, tri du courrier, etc.).
6. S’éloigner de son environnement d’origine, "paralysant", pour prendre le chemin d’une nouvelle et authentique autonomie.
7. Accéder à la spiritualité et trouver un nouveau sens à sa vie (tenir de nouvelles promesses, aider les autres, etc.).
Sonya Mellah, Comment ont-ils fait ? Psychologies Magazine n° 206, mars 2002
mardi 27 septembre 2011
lundi 26 septembre 2011
dimanche 25 septembre 2011
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
Kim et Alison Mc Millen, When I love myself enough
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
Kim et Alison Mc Millen, When I love myself enough
samedi 24 septembre 2011
Lorsque nous voyons souffrir quelqu'un, nous saisissons volontiers l'occasion offerte de prendre possession de lui. C'est là, par exemple, ce que fait l'homme charitable et compatissant, lui aussi croit éprouver de l'amour dès qu'il désire une nouvelle possession et il y trouve du plaisir comme à l'appel d'une nouvelle conquête.
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir
vendredi 23 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
lundi 19 septembre 2011
samedi 17 septembre 2011
vendredi 16 septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
mercredi 14 septembre 2011
mardi 13 septembre 2011
lundi 12 septembre 2011
dimanche 11 septembre 2011
Chaque intervention doit être considérée à partir de huit points de vue : les résistances du patient, ses défenses, son transfert, ses jeux psychologiques, ses symptômes, ses atouts, ses buts thérapeutiques et vos buts thérapeutiques.
Eric Berne, Principes de traitement psychothérapeutique en groupe
Eric Berne, Principes de traitement psychothérapeutique en groupe
samedi 10 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Il n'y a pas plus
œdipiens que les [psychanalystes] français. Ils restent très attachés au
complexe et à son dépassement. Leur modèle freudien reste dur comme du roc. Je
crois pourtant que la psychanalyse étrangère s'est recentrée sur
l'identification à autrui, les effets d'empathie, le partage. Hors de France,
beaucoup ne parlent plus d'Oedipe. Pour moi, Oedipe, c'est le petit enfant qui
se demande ce que font ses parents ensemble, quel est leur secret. Il peut
avoir des fantasmes avec le papa ou la maman, mais ce qui se passe entre eux
reste un mystère. Il n'a pas les outils conceptuels pour le penser. Oedipe n'est pas un interdit, c'est un
impensable.
Daniel Widlöcher, propos recueillis par Jean-François Marmion, Le
Cercle psy n° 1, juin/juillet/août 2011
jeudi 8 septembre 2011
En nous attachant à une école théorique, nous faisons partie d’une famille, nous sommes moins seuls face aux incertitudes qui nous assaillent tous les jours. (...) L’idéal serait de tenir dans le même respect que les nôtres les théories des autres ; cela nous permettrait de mieux percevoir les limites de nos propres modèles et leur prégnance.
Joyce McDougall, Quelles valeurs pour la psychanalyse ?
mercredi 7 septembre 2011
mardi 6 septembre 2011
Nous nous sommes rendu compte que nombre de thérapeutes sont d'accord sur le fait que le "profil du client typique" est en train de changer. En bref, lorsque Berne publia ses premiers écrits, ce client typique était censé être un individu inhibé, prisonnier des règles et nécessitant le "solvant" symbolique qu'était la thérapie pour assouplir les limites de son scénario. A l'aube du XXIe siècle, le "client type" est quelqu'un qui n'a pas besoin de "solvant" mais plutôt d'une "colle forte" : c'est-à-dire, une façon d'intégrer et de construire son sens de soi dans le monde. Nous avons tous deux reconnu que nos clients semblent fréquemment souffrir d'un trouble du sens de soi, avec souvent des désordres de nature "borderline" et/ou narcissique et que l'étiologie sous-jacente à ces processus reflétait des traits schizoïdes afférents à ces zones du soi dissimulées ou en quelque sorte séquestrées.
Helena Hargaden et Charlotte Sills, L'analyse transactionnelle : une perspective relationnelle
Helena Hargaden et Charlotte Sills, L'analyse transactionnelle : une perspective relationnelle
lundi 5 septembre 2011
A présent je voudrais vous proposer mes réflexions sur l’évolution de la psychanalyse pendant ces dernières décennies : mon hypothèse est que nous voyons au sein de la psychanalyse le même mouvement que dans notre société. Je vous rappelle que nous appelons notre ère « postmoderne » et ceci un peu partout dans le monde depuis le début des années 80. La post-modernité, dont on parle en sociologie, politique, art, architecture, littérature et philosophie, se caractérise par la fin des méta-récits émancipatoires et des repères utopistes de la modernité. La pensée post-moderne récuse toute conception d’une vérité universelle religieuse, politique ou philosophique. La science dans une société post-moderne renonce à son idéal normatif de réalité et de vérité au profit de la prévisibilité des résultats. L’activité humaine tend à se justifier par le paradigme général de la résolution de problème. Ainsi la communication et la négociation remplacent les préconceptions religieuses, mythiques, philosophiques, morales ou politiques d’avant. Les critiques de la pensée post-moderne lui reprochent que son attitude profondément anti-idéologiste en faveur de la libre circulation des idées, des informations, de la marchandise, des identités, constituerait elle-même une idéologie.
Susann Heenen-Wolff, De la loi symbolique à la capacité narrative : changement de paradigme en psychanalyse ? Revue belge de psychanalyse n° 47, automne 2005
Susann Heenen-Wolff, De la loi symbolique à la capacité narrative : changement de paradigme en psychanalyse ? Revue belge de psychanalyse n° 47, automne 2005
dimanche 4 septembre 2011
samedi 3 septembre 2011
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