C'est chose tendre que la vie, et aisée à troubler.
Montaigne, Les Essais, III, 9
mardi 29 septembre 2015
L'acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et que nul être humain ne parvient à se libérer de la tension suscitée par la réalité du dedans et la réalité du dehors ; nous supposons ainsi que cette tension peut être soulagée par l'existence d'une aire intermédiaire d'expérience, qui n'est pas contestée (art, religion, etc.).
Donald W. Winnicott, Objets transitionnels et phénomènes transitionnels
Donald W. Winnicott, Objets transitionnels et phénomènes transitionnels
vendredi 25 septembre 2015
jeudi 24 septembre 2015
mercredi 23 septembre 2015
Le succès thérapeutique n'est cependant pas la première chose que nous visons, nous voulons mettre le patient en position de saisir consciemment ses mouvements de désirs inconscients. Nous atteignons cet objectif quand, sur la base des indications qu'il nous donne et à l'aide de notre art de l'interprétation, nous portons à sa connaissance avec nos mots son complexe inconscient. Le fragment de similitude entre ce que le patient a entendu de nous et ce qu'il cherche - qui fait son chemin jusqu'à la conscience malgré toutes les résistances - le met en position de trouver l'inconscient. Le médecin le devance un peu dans la compréhension de ces choses, le patient le suit par ses propres voies jusqu'à ce qu'ils se rencontrent au but défini. Les novices en psychanalyse confondent couramment ces deux moments et considèrent celui où un complexe inconscient de patient leur devient connu comme étant également le moment où le patient en prend conscience. Ils espèrent trop quand ils veulent soigner le malade en lui divulguant cette connaissance, alors qu'il ne peut utiliser la connaissance qui lui a été communiquée que pour découvrir à l'aide de celle-ci le complexe inconscient là où il est ancré dans l'inconscient.
Sigmund Freud, Le petit Hans
Sigmund Freud, Le petit Hans
mardi 22 septembre 2015
lundi 21 septembre 2015
vendredi 18 septembre 2015
jeudi 17 septembre 2015
mercredi 16 septembre 2015
lundi 14 septembre 2015
vendredi 11 septembre 2015
jeudi 10 septembre 2015
Chaque névrose repose sur les bases suivantes :
1° Le conflit est inconscient et répétitif.
2° Le résultat final du conflit infantile dans la névrose est toujours oral-masochique.
3° Chaque névrose représente une tentative de refuge contre le danger oral.
4° Chaque symptôme névrotique a une structure à trois couches : seule la défense secondaire contre le désir refoulé est visible.
5° Toute agressivité névrotique n'est qu'une pseudo-agressivité.
6° C'est la différenciation entre l'identification inconsciente de base et celles qui sont trompeuses qui donne la caractéristique de la névrose.
7° Dans chaque névrose la peur est prédominante.
8° Chaque névrose est réglée par le mécanisme de l'acceptation de la culpabilité pour « un crime moindre ».
9° La névrose est une maladie progressive, et non une maladie pouvant se fixer.
Edmund Bergler, La névrose de base
1° Le conflit est inconscient et répétitif.
2° Le résultat final du conflit infantile dans la névrose est toujours oral-masochique.
3° Chaque névrose représente une tentative de refuge contre le danger oral.
4° Chaque symptôme névrotique a une structure à trois couches : seule la défense secondaire contre le désir refoulé est visible.
5° Toute agressivité névrotique n'est qu'une pseudo-agressivité.
6° C'est la différenciation entre l'identification inconsciente de base et celles qui sont trompeuses qui donne la caractéristique de la névrose.
7° Dans chaque névrose la peur est prédominante.
8° Chaque névrose est réglée par le mécanisme de l'acceptation de la culpabilité pour « un crime moindre ».
9° La névrose est une maladie progressive, et non une maladie pouvant se fixer.
Edmund Bergler, La névrose de base
mardi 8 septembre 2015
lundi 7 septembre 2015
vendredi 4 septembre 2015
jeudi 3 septembre 2015
Les mathématiques jouissent de la plus haute réputation pour faire diversion à la sexualité ; déjà J.-J. Rousseau avait dû recevoir d'une dame qui n'était pas satisfaite de lui ce conseil : Lascia le donne et studia le matematiche. Et c'est ainsi que notre fuyard se jeta avec une ardeur toute particulière dans les mathématiques et la géométrie du programme scolaire, jusqu'au jour où sa faculté de compréhension se trouve soudain paralysée devant quelques innocents exercices. Il fut encore possible d'établir l'énoncé de deux de ces problèmes : "Deux corps se heurtent, l'un à la vitesse de...", etc. Et : "Inscrire dans un cylindre dont la surface a un diamètre m un cône...", etc. Devant ces allusions à la vie sexuelle, certes peu évidentes pour tout autre, il se sentit trahi par les mathématiques aussi, et prit également la fuite devant elles.
Sigmund Freud, Le délire et les rêve dans la Gradiva de Jensen
Sigmund Freud, Le délire et les rêve dans la Gradiva de Jensen
mercredi 2 septembre 2015
Nous aurons beau nous écrier : “plus jamais ça !” Les faits ne cesseront de nous démentir, de montrer la vanité de nos cris. Les faits sont toujours les plus forts. La violence est souveraine. Partout, dehors, visible, étalée, au grand jour. Partout, dedans, cachée, tapie dans l'ombre d'où elle est prête à surgir. La passion meurtrière, qu'elle soit collective ou individuelle, la rage de détruire, l'amour de la haine ne connaissent pas de limites.
J.-B. Pontalis, Un jour, le crime
J.-B. Pontalis, Un jour, le crime
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